Lot-et-Garonne : un Britannique suspecté d’avoir mortellement écrasé son épouse
Dans la nuit de jeudi à vendredi dans le Lot-et-Garonne, un homme âgé de 62 ans aurait mortellement écrasé avec sa voiture son épouse de 50 ans. Le suspect a depuis été mis en examen.
Les faits se sont produits dans la nuit du jeudi 30 au vendredi 31 mars 2017, dans la commune de Prayssac (Lot-et-Garonne). Un Britannique de 62 ans et sa femme de 50 ans ont une dispute conjugale, avant que cette dernière ne prenne une macabre tournure aux alentours de 2h30, lorsque la quinquagénaire meurt écrasée par les roues d’une voiture.
Son mari est aujourd’hui suspecté d’avoir été au volant du véhicule. Les pompiers, arrivés sur les lieux peu de temps après, n’auront pu que constater le décès de la victime, par ailleurs “provoqué par l’écrasement de la cage thoracique” selon les dires du procureur de la République Nicolas Septe.
Écrasée par une voiture après s’être disputée avec son mari
Vendredi après-midi, nous rapporte ladepeche.fr, le suspect était encore en garde à vue à la gendarmerie de Puy L’Évêque. Et si l’autopsie conduite le même jour a donc confirmé une mort par asphyxie, les circonstances du drame continuent d’apparaître floues, même si l’homme a délivré “quelques explications” aux gendarmes à ce sujet.
Il était attendu qu’il soit présenté dans la soirée au pôle d’instruction d’Agen, et ce pour violences volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner. Une information judiciaire a depuis été ouverte, et le sexagénaire d’avoir été mis en examen.
Une arrivée à Prayssac datant d’il y a 8 mois
Il y a environ huit mois de cela, le couple avait racheté à d’autres Britanniques une demeure aménagée en maison d’hôte. Une activité que ces époux semblaient vouloir développer à travers la société dirigée par l’épouse. Des travaux étaient toujours en cours et le couple envisageait de faire construire une piscine dans leur nouvelle acquisition.
Des éléments dont on ignore s’ils pèseront un poids certain dans l’enquête, alors qu’il apparaît que le voisinage très proche du couple ne les avait plus vus depuis leur installation.