Lorraine : deux pères pédophiles écopent de 15 et 18 ans de prison
Vendredi, la justice française reconnu la culpabilité de deux pères de famille accusés de pédophilie, lesquels se sont vus condamnés à 15 et 18 ans de prison.
L’audience avait démarré le mardi 3 novembre à Épinal (Lorraine). Un couple et un homme comparaissaient devant la justice pour des faits présumés de pédophilie. Les époux, originaires des Vosges et parents de deux garçons, étaient entrés en contact avec ce Charentais père de deux petites filles en 2012, sur un site de rencontres échangistes.
Nos confrères de RTL.fr rapportent que le père des fillettes aurait proposé sa fille de 5 ans (la plus grande) au Vosgien pour que ce dernier consente à le laisser avoir un rapport sexuel avec sa femme. Au final, la cour d’assises des Vosges a condamné le Vosgien, un ambulancier de 40 ans, à 18 ans de réclusion criminelle. Celui-ci a également été reconnu coupable d’agressions sexuelles sur ses deux fils âgés à l’époque de 8 et 11 ans, l’un d’entre eux étant par ailleurs handicapé.
15 et 18 ans de prison pour deux pères pédophiles s’étant rencontrés sur le net
Le père des fillettes, un ébéniste divorcé de 37 ans, a écopé d’une peine moindre (15 ans de prison) pour “complicité” de viol, mais également pour avoir lui-même violé son aînée et agressé sexuellement son autre fille âgée d’un an et demi.
Une mère de famille également condamnée
L’épouse de l’ambulancier a quant à elle été condamnée à 5 ans de prison, assortis d’un suivi socio-judiciaire d’une durée de 5 ans (un suivi établi à 10 ans pour son mari et à 7 ans pour le Charentais). Cette auxiliaire de vie de profession, âgée pour sa part de 37 ans, a ainsi de même été reconnue coupable d’agressions sexuelles sur ses fils. À noter que le parquet lui avait attribué “le syndrome de l’otage” en indiquant qu’elle “était tombée amoureuse de son geôlier au point d’en oublier le tabou de l’inceste”, provoquant l’altération de “son discernement”. Ajoutons pour finir que le couple et l’homme ont tous les trois été condamnés pour détention d’images à caractère pédopornographiques et que les deux pères de famille se sont vus retirer leur autorité parentale.