Loiret : un instituteur condamné à un an de prison ferme pour l’agression sexuelle d’une fillette
Lundi, un homme de 52 ans enseignant dans la commune de La Chapelle-Saint-Mesmin, dans le Loiret, a été condamné à un an de prison ferme pour avoir sexuellement agressé une fillette de 4 ans.
Les faits semblent remonter à la semaine dernière. Ils ont valu à un enseignant de 52 ans d’être condamné, lundi, à un an de prison ferme. Il y a quelques jours, en rentrant de l’école, une petite fille de 4 ans scolarisée dans la commune de La Chapelle-Saint-Mesmin (Loiret) avait ainsi raconté à sa mère des attouchements subis de la part de son instituteur.
Selon l’enfant, l’homme lui avait posé la main sur le sexe pour la réveiller de sa sieste. Pour comprendre au mieux ce dont leur fille pouvait avoir été victime, ses parents lui ont demandé de mimer les faits avec sa poupée. La fillette a commencé par dire qu’elle faisait une grosse sieste dans la salle de classe.
Une fillette de 4 ans raconte que son instituteur a posé la main sur son sexe
L’instituteur a ensuite réveillé l’enfant, et, devant ses parents, celle-ci d’avoir mis sa main sur l’entrejambe de sa poupée pour reproduire le geste de l’homme sur elle. Quand son père lui a demandé à combien de reprises ce geste avait été commis, la fillette a répondu : “une seule fois, aujourd’hui, et dans la culotte”.
Une reconstitution filmée par les parents de l’enfant, souligne France Bleu Orléans. Les images ainsi obtenues ont été transmises aux forces de l’ordre et des analyses pratiquées sur les vêtements de l’enfant, que ses parents avaient conservés dans une enveloppe. L’ADN de l’instituteur va y être relevée, notamment dans la culotte de la fillette.
L’enseignant regrette son acte qu’il ne s’explique pas
Le quinquagénaire, professeur des écoles depuis 24 ans et enseignant à La Chapelle-Saint-Mesmin depuis six ans, a reconnu les faits sans toutefois parvenir à les expliquer. Lundi, il a dit les regretter. Jugé en comparution immédiate, il a été reconnu coupable d’agression sexuelle sur mineur.
Sa peine d’un an ferme est assortie d’une obligation de soins et de l’interdiction de travailler au contact d’enfants. Son nom est de même désormais inscrit au FIJAISV (Fichier judiciaire automatisé des auteurs d’infractions sexuelles ou violentes).