Loiret : déféré pour meurtre avec sa deuxième compagne après le décès de sa femme enceinte
Vendredi dans le Loiret, un homme de 35 ans a été déféré pour meurtre avec acte de torture et barbarie suite au décès de sa femme enceinte. La nouvelle compagne du trentenaire est, elle aussi, mise en cause.
Le procureur de la République à Montargis (Loiret) Loïc Abrial a indiqué que vendredi, un homme de 35 ans devait être présenté devant le pôle criminel d’Orléans pour « meurtre avec acte de torture et barbarie ». Le trentenaire, rapporte le site de 20 Minutes, est ainsi soupçonné d’avoir tué sa femme enceinte de huit mois. Le placement en détention provisoire du trentenaire, mais aussi de sa nouvelle compagne, a été requis. Il est précisé que cette autre femme attend aussi un enfant.
Retrouvée inconsciente chez elle, une femme enceinte meurt à l’hôpital
La victime, âgée de 31 ans, avait été retrouvée inconsciente à son domicile plus tôt dans la semaine. Le procureur souligne que cette femme présentait de « nombreuses lésions et nombreuses fractures », notamment au niveau du visage. Elle s’est éteinte à l’hôpital de Montargis où elle avait ensuite été admise.
Il avoue une dispute mais nie l’intention de tuer
Entendu par les enquêteurs, l’époux a reconnu s’être disputé avec sa femme, « mais il a nié toute intention d’homicide » selon M. Abrial. Lequel a ajouté : « La cause de sa mort est un traumatisme crânien grave […] probablement consécutif des nombreux coups reçus au niveau de la tête. Ce traumatisme crânien est en outre associé à un traumatisme cervical antérieur, qui pourrait être consécutif de gestes de strangulation ».
Un appartement insalubre
Le décès de la petite fille portée par la victime est vraisemblablement lié à celui de sa mère. En intervenant dans l’appartement, les policiers avaient constaté que les lieux étaient insalubres. Les trois autres enfants du couple, âgés de 5, 3 et 2 ans, tout comme l’enfant de 3 ans de la nouvelle compagne, avaient un « aspect rachitique » et présentaient un « état de saleté ». Tous les quatre ont été placés auprès de l’aide sociale à l’enfance à titre provisoire.