Loiret : 8 mois avec sursis pour avoir brûlé sa fille de 7 ans avec un fer à friser
Le tribunal correctionnel de Montargis, dans le Loiret, a condamné une mère de famille de 28 ans à huit mois de prison avec sursis pour avoir brûlé sa fille de 7 ans avec un fer à friser. Lequel aurait été utilisé ici pour cacher un tatouage réalisé par l'adulte.
Le tribunal correctionnel de Montargis, dans le Loiret, a condamné une mère de famille de 28 ans à huit mois de prison avec sursis pour des mauvais traitements commis sur l’une de ses trois filles. Les autorités avaient été alertées suite à une plainte déposée par l’ex-conjoint de la jeune femme, lui aussi âgé de 28 ans. Comme le rapporte La République du Centre, les enquêteurs auraient ensuite découvert que la mère de famille avait brûlé son enfant de 7 ans avec un fer à friser pour dissimuler un tatouage réalisé par l’adulte.
Ave un fer à friser, elle aurait voulu cacher un tatouage fait sur sa fille
La fillette avait déclaré à la police qu’elle s’était elle-même brûlée par deux fois après avoir tenté, sur une chaise, d’atteindre le fer posé sur une étagère. Et d’avoir ajouté que sa mère avait réalisé un point de tatouage sur elle, ainsi que sur ses deux sœurs, “pour rester unies au cas où elle seraient placées”. Mais selon l’ex-conjoint, les fillettes souhaitaient simplement savoir comment s’exécutait un tatouage. “Dans le cas présent, j’ai utilisé un tatouage éphémère qui devait s’effacer de lui même au bout de quelques jours”, a fait savoir la prévenue. Sauf que quelques semaines plus tard, le tatouage était toujours là. D’après la mère de famille, sa fillette se serait effectivement brûlée de la manière décrite plus haut.
Un père qui “monterait” l’enfant contre sa mère
La version de l’accusée n’a convaincu ni Me Yannick Lysan ni le ministère public, représenté par la substitut Emilie Petroski. Selon eux, c’est ainsi la mère qui aurait causé la brûlure sur sa fille. De son côté, Me Charles-François Dubosc s’est basé sur une expertise psychiatrique de la fillette pour affirmer que si traumatisme il y a, celui-ci a été causé par “son père qui à chaque fois qu’il en a la garde ne cesse de la monter contre sa mère”. Et d’ajouter : “L’enfant s’est-elle plainte, ne serait-ce qu’une seule fois, du comportement de ma cliente ? Jamais !” Au final, le tribunal ne lui a donc pas accordé la relaxe de sa cliente qui, en plus de son sursis, a écopé d’une obligation de suivre une stage de responsabilité à la parentalité.