Loire : une mère de famille voilée poignardée en pleine rue
Mercredi soir à Sury-le-Comtal, dans la Loire, une femme voilée de 24 ans a été poignardée en pleine rue devant sa famille. Hospitalisée, ses jours ne sont plus en danger. Son agresseur présumé, alcoolisé au moment des faits, a été interné en psychiatrie.
Les faits ont eu lieu mercredi en début de soirée à Sury-le-Comtal, dans la Loire. Il était aux alentours de 18h20 quand une mère de famille voilée de 24 ans a été poignardée en pleine rue. Se trouvaient alors près d’elle son époux et leurs deux enfants de 4 et 2 ans. Blessée aux niveaux du cou, de la nuque, du dos et du thorax, la victime a été transportée à l’hôpital dans un état grave par son mari. Ses quelque dix plaies ont été traitées et son pronostic vital n’est désormais plus engagé.
Poignardée devant sa famille, les jours d’une femme voilée ne sont plus en danger
LCI rapporte que la mère de famille s’est vu prescrire une interruption totale de travail (ITT) provisoire de 15 jours par le médecin-légiste. Le parquet de Saint-Étienne indique qu’il lui a également été permis de retrouver son domicile le lendemain des faits. Jeudi soir, le procureur de la République à Saint-Étienne David Charmatz s’est également exprimé sur l’auteur présumé des coups de couteau : “À l’arrivée des gendarmes, l’individu étant toujours menaçant avec son couteau, il a été nécessaire de l’immobiliser par un tir de pistolet à impulsion électrique”.
Hier, vers 18 h 20, agression à l'arme blanche commise à Sury Le Comtal à l'encontre d'une femme
Qq mns plus tard, une patrouille constituée de 2 #gendarmes est sur les lieux
Bien que directement menacés, les gendarmes interpellent immédiatement l'auteur#Réactivité#engagement pic.twitter.com/NnLQN3TqSD— Gendarmerie de la Loire (@Gendarmerie_042) September 12, 2019
Le suspect interné en psychiatrie
L’attaque a été particulièrement violente et le procureur estime qu’elle “n’a pas a priori de connotation religieuse et le passage à l’acte de l’auteur reste totalement incompréhensible”. Le suspect, un homme de 59 ans au casier judiciaire vierge jusqu’ici, n’a pu être entendu “en raison d’un fort taux d’alcoolémie et parce que son état a été jugé incompatible avec la garde à vue car il relevait de soins psychiatriques urgents”. Son entourage parle d’épisodes dépressifs réguliers. S’il n’a pas encore donné d’explications sur son geste, le quinquagénaire avait, un peu avant les faits décrits plus haut, pris à partie deux hommes dans la rue. Un ciblage sans motif apparent et qui n’avait pas fait de blessé.