Loire : un homme dans le coma après avoir été laissé pour mort au bord d’une route
Samedi soir dans une commune de la Loire, un homme d'une trentaine d'années a été laissé pour mort au bord d'une route après avoir été roué de coups. Aux dernières nouvelles, il se trouvait toujours dans le coma, et ses agresseurs d'être recherchés.
Samedi soir à Sury-le-Comtal (Loire), un groupe d’individus particulièrement nombreux s’en serait pris à un homme âgé de 32 ans. Il est aux alentours de 21h30 quand les pompiers et la police reçoivent l’alerte : un corps inerte baignant dans une mare de sang gisait au bord d’une route, vraisemblablement laissé pour mort.
Les premiers témoignages récoltés dans le cadre de l’enquête, ouverte pour tentative d’homicide, font état d’une course-poursuite entre la victime et ses agresseurs avant que ces derniers ne rattrapent leur cible. Le motif du différend demeure inconnu, alors qu’il apparaît que le trentenaire a été roué de coups, notamment au niveau du visage.
Laissé pour mort au bord d’une route, il était encore dans le coma dimanche soir
Blessée entre autres à l’arme blanche, la victime souffre d’un lourd traumatisme crânien et facial. Héliportée par les secours en urgence absolue jusqu’au CHU de Saint-Étienne, elle a été plongée dans le coma, coma dans lequel elle se trouvait encore dimanche soir. Son pronostic vital est désormais engagé.
Aux dernières nouvelles, cet homme n’avait pas pu être identifié en raison de l’absence de papiers sur lui ou de tout autre élément permettant d’attester de son identité.
Un groupe de six à huit personnes recherché
La brigade de recherche de la gendarmerie de Montbrison, à qui ont été confiées les investigations, sont à la recherche d’une groupe composé de six à huit personnes. Ces dernières sont ainsi suspectées d’avoir passé à tabac et abandonné la victime.
Pour un habitant de la commune cité par France Bleu, les temps ont négativement changé à Sury-le-Comtal : “j’ai 80 ans, je n’ai jamais vu Sury comme ça, la population a changé. Je ne peux pas vous dire pourquoi mais ils se bagarrent. On n’a jamais vu ça, moi je dis qu’il ne faut plus sortir de chez soi… C’est Sury… C’est Sury de maintenant, pas Sury d’avant.”