Loire-Atlantique : un père de famille condamné à 8 mois avec sursis pour avoir tiré sur sa fille de 7 ans

Mardi en Loire-Atlantique, le tribunal correctionnel de Saint-Nazaire a condamné un homme de 43 ans à huit mois de prison avec sursis pour avoir tiré sur sa fille de 7 ans avec un pistolet à billes. Des bleus avaient été relevés sur le corps de l'enfant.

Jugés le mardi 29 septembre passé par le tribunal correctionnel de Saint-Nazaire (Loire-Atlantique), ces faits s’étaient produits à Pornic au dernier jour du confinement, au mois de mai. Nos confrères de Ouest-France (article complet réservé aux abonnés) écrivent qu’une fillette de 7 ans souhaitait faire du vélo à l’extérieur. Son père, l’élevant seul, lui avait toutefois défendu de sortir. Une interdiction qui avait mis l’enfant en colère, et son père l’avait alors envoyée dans sa chambre pour qu’elle se calme. On nous précise que l’homme avait bu toute la journée.

Vexée d’être interdite de sortie, son père lui avait tiré dessus avec un pistolet à billes

Il était aux alentours de 19h00 quand les gendarmes ont été prévenus par un voisin, lui-même alertés par les cris de la petite fille. Cette dernière suppliait son père de ne pas la frapper. L’adulte de 43 ans, visiblement excédé par la réaction de l’enfant, avait sorti un pistolet à billes avec lequel il avait tiré à deux reprises sur ses jambes. Un pistolet, précise Le Courrier du Pays de Retz, avec lequel ce père et sa fille avaient « l’habitude de jouer ». L’enfant était ressortie de cette attaque avec des bleus.

2,78 grammes d’alcool dans le sang

Interpellé et placé en garde à vue, le quadragénaire avait confirmé son état d’ivresse par un test ayant ainsi révélé qu’il avait près de 2,8 grammes d’alcool dans le sang. Retirée dans la foulée et placée dans un foyer, l’enfant a pu retourner chez son père le 23 juin dernier. « Elle était très désagréable, j’ai préféré cela à des baffes. Pourtant, on s’aime et on a une relation fusionnelle. Mais j’avais bu », a déclaré le prévenu qui a regretté ses actes et reconnu avoir fait preuve d’« imbécilité ». Il a été condamné à huit mois de prison avec sursis. Une peine assortie d’une obligation de soigner son alcoolisme.