Loire-Atlantique : une sexagénaire braquée chez elle pour avoir gagné à un jeu de grattage
Jeudi, un homme de 24 ans et sa complice de 43 ans ont été condamnés à 2 ans de prison dont 15 mois avec sursis pour extorsion et complicité. Le premier avait ainsi braqué une sexagénaire après avoir appris par la seconde qu'elle venait de gagner à un jeu de grattage.
Il sera difficile pour cette femme de 68 ans de gommer ces images au vu du choc subi. Vivant à Arcenis (Loire-Atlantique), cette sexagénaire avait pourtant connu un positif changement dans sa vie après avoir gagné la somme de 250.000 euros à un jeu de grattage.
Un gain dont plusieurs personnes avaient eu connaissance, dont une qui communiquera l’information à un homme de 24 ans. Le jeudi 12 octobre dernier à la mi-journée, ce jeune homme sonne à la porte de la sexagénaire. Il prétend être de la Gendarmerie nationale, incitant ainsi l’habitante à lui ouvrir, rapporte Presse Océan.
Il bâillonne et ligote la gagnante d’un jeu de grattage
La femme remarque toutefois assez vite que son interlocuteur n’appartient pas à la gendarmerie, et tente ainsi de bloquer son entrée, sans succès. L’homme la bâillonne à l’aide d’un rouleau de scotch avant de la jeter sur le canapé. Là, il lui ligote les poignets et la contraint à monter à l’étage.
Si l’agresseur n’a pas mis la main sur le gain total de sa victime, il va tout de même repartir avec 7.000 euros, un butin qu’il partagera avec sa complice, une femme de 43 ans qui connaissait la sexagénaire depuis une trentaine d’années. Elle lui avait même déjà extorqué 1.000 euros.
Deux ans de prison dont quinze mois avec sursis
Les deux suspects ont ensuite été identifiés avant de faire l’objet d’une convocation devant le tribunal correctionnel de Nantes. Le jeune homme et la quadragénaire ont finalement été condamnés à deux ans de prison dont quinze mois avec sursis, le premier pour extorsion et la seconde pour complicité.
L’homme de 24 ans connaîtra l’incarcération et sa complice, un aménagement de peine. Si ce point n’a pas été précisé, on suppose que la victime a pu récupérer la somme qui lui avait été dérobée il y a maintenant près d’un mois.