Loire-Atlantique : il était entré par erreur chez sa voisine et avait saccagé les lieux avant d’aller frapper son ex-compagne
Mercredi, le tribunal correctionnel de Nantes a condamné un homme de 42 ans à 5 mois de prison avec sursis pour avoir, en état d'ivresse, saccagé l'appartement d'une voisine où il était entré par erreur puis frappé son ex-compagne.
Le mercredi 14 avril dernier, le tribunal correctionnel de Nantes (Loire-Atlantique) a condamné un homme de 42 ans pour “violences aggravées” et “détérioration du bien d’autrui”. Les faits remontent au 3 mai 2019. En état d’ivresse après avoir bu “du whisky” et “de l’eau-de-vie” avec des collègues en soirée, l”individu était entré par erreur chez une voisine. En présence des deux enfants de cette dernière, précise L’Éclaireur de Châteaubriant, il avait alors dégradé “un volet, une fenêtre, une porte et le carrelage”, en plus de casser les vitres d’une voiture garée devant le domicile.
Ivre, il frappe son ex-compagne qui venait de lui ouvrir la porte
Après être parti, le quadragénaire avait pris la direction de la maison de son ex-compagne, qui se trouvait non loin. Après avoir hurlé pour qu’on lui ouvre la porte, l’homme s’était jeté sur son ex-compagne et l’avait frappée à la tête. Au sol, la victime avait continué de recevoir des coups de pied dans le ventre. L’intervention des gendarmes du Peloton de surveillance et d’intervention de la gendarmerie (Psig) avait permis de neutraliser l’agresseur, des militaires ayant alors eu recours à un pistolet à impulsions électrique (Taser) pour maîtriser l’individu.
Cinq mois de prison avec sursis
Placé en garde à vue, le mis en cause avait ensuite été interné en hôpital psychiatrique. Ce père de famille, déjà condamné à sept reprises pour, entre autres, port d’arme et autres délits routiers, a assuré lors de l’audience “ne plus avoir de problèmes avec l’alcool”. Il a été condamné par le tribunal correctionnel à cinq mois de prison avec sursis probatoire, une peine assortie de l’obligation d’effectuer un travail d’intérêt général (TIG) de deux semaines au profit d’une association ou bien d’une collectivité. Le prévenu devra de même verser 1 500 euros à son ex-compagne, dont il est désormais défendu de paraître au domicile.