Loire-Atlantique : affirmant avoir un corps dans son coffre, il menace de tuer sa famille
Vendredi à Malville, en Loire-Atlantique, un homme de 24 ans a été interpellé par le GIGN après avoir prétendu avoir un corps dans le coffre de sa voiture et menacé de tuer les membres de sa famille.
Il était tôt, vendredi matin, quand la gendarmerie de Saint-Nazaire (Loire-Atlantique) a réceptionné l’appel d’une jeune femme visiblement en danger. Il était ainsi 7h30 quand cette personne a signalé aux militaires qu’un homme de son entourage et originaire de son village de Malville tenterait de pénétrer de force dans son domicile. L’individu en question, selon ses dires, serait âgé de 24 ans et porteur d’une arme de poing. La jeune femme ne s’est pas arrêtée là, comme l’indiquent les gendarmes cités par Ouest-France : “La victime affirme que l’homme avait les mains ensanglantées et qu’il aurait déclaré avoir un corps dans le coffre de son véhicule.”
Après avoir menacé de tuer sa famille, il est interpellé chez sa mère
Le jeune homme a ensuite quitté le domicile de la jeune femme et affirmé qu’il allait tuer les membres de sa propre famille. De leur côté, les gendarmes ont mis en place un dispositif d’intervention, que l’on nous dit renforcé par d’autres militaires de la compagnie de Saint-Nazaire. Les unités spécialisées en intervention et en investigation judiciaire de Nantes se sont également jointes à leurs collègues. L’individu a été appréhendé chez sa mère, où il habite occasionnellement, par l’antenne du GIGN. Il a ensuite été placé en garde à vue par les gendarmes de la brigade de Savenay.
Aucun corps découvert dans le véhicule
Si un pistolet à blanc, parfaite réplique d’une arme à feu 9 mm, a été retrouvée dans la chambre du suspect, aucun corps n’a, en revanche, été retrouvé dans son véhicule. “Lors de son audition, l’homme a reconnu les faits, bien que les minimisant”, ajoutent les autorités. Samedi, le mis en cause a été présenté devant le procureur de la République et le juge des libertés et de la détention (JLD). Celui qui, après une précédente condamnation, était défendu de paraître en Loire-Atlantique a été placé en détention à la maison d’arrêt de Nantes. Son jugement est prévu pour le jeudi 25 février prochain.