Loire-Atlantique : 30 mois avec sursis pour une enseignante condamnée pour “violences” sur ses élèves
Lundi, le tribunal correctionnel de Nantes a condamné une enseignante à 30 mois de prison avec sursis pour "violences" sur ses élèves. La prévenue s'est également vu retirer l'interdiction définitive d'exercer la profession.
Lundi, le tribunal correctionnel de Nantes (Loire-Atlantique) a condamné une enseignante de Carquefou à 30 mois de prison avec sursis. Cette institutrice, à l’âge non précisé, a ainsi été reconnue coupable de “violences” sur plusieurs de ses élèves, rapporte Sud Ouest.
Condamnée pour “violences” sur ses élèves et “harcèlement moral” sur ses collègues
La prévenue a également été condamnée pour “harcèlement moral” à l’encontre de plusieurs de ses collègues. Parmi ces victimes se trouvent le directeur de l’école Saint-Joseph Philippe Plantard. “Je pense toujours aux enfants qui ont été en souffrance”, a-t-il déclaré. “On a eu beaucoup de témoignages après le procès d’autres enfants. Donc, je pense que pour eux, c’est certainement un soulagement”. Ce responsable fait vraisemblablement référence ici à l’interdiction définitive d’exercer la profession prononcée à l’encontre de l’enseignante.
Des dommages de plusieurs milliers d’euros à régler
Le ministère public avait réclamé que l’institutrice soit aussi condamnée à verser des dommages aux victimes, et le tribunal d’avoir validé un montant de plusieurs milliers d’euros. Me Cécile de Oliveira, avocate de l’une des familles victimes, explique que “ce qui était reproché à cette professeure des écoles, c’était une façon de traiter les enfants qui était parfois brusque physiquement, et c’était surtout des humiliations répétées allant jusqu’aux pleurs de l’enfant, avec un alibi pédagogique qui ne peut plus du tout être retenu aujourd’hui”.
Dix jours pour faire appel
“C’est un jugement qui est assez fort parce que symboliquement, il vient signifier très clairement que les comportements de ce que l’on appelle les ‘violences éducatives ordinaires’ sont inacceptables dans le monde scolaire”, a ajouté l’avocate. La mère d’une famille indique avoir été libérée d’un poids : “Le plus important pour nous, c’était l’interdiction d’exercer. On sent un énorme soulagement pour les enfants”. La désormais ex-enseignante a dix jours pour faire appel de la décision rendue.
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