Loire-Atlantique : 12 mois avec sursis pour avoir sexuellement agressé l’amie qu’il hébergeait de longue date
Mardi, le tribunal de Saint-Nazaire a condamné un homme de 36 ans à douze mois de prison avec sursis pour avoir sexuellement agressé une jeune femme qu'il hébergeait depuis des années.
Mardi, un homme de 36 ans était jugé devant le tribunal de Saint-Nazaire (Loire-Atlantique). Ce technicien était mis en cause dans un dossier d’agression sexuelle. La victime, une jeune femme que le prévenu a expliqué connaître depuis une dizaine d’années. Il l’avait hébergée suite à la mort de ses parents en 2013. L’Écho de la Presqu’Île rapporte qu’au début, l’homme et la femme ont eu des relations sexuelles, avant que la jeune femme ne s’absente puis ne revienne.
Elle dit passer la nuit chez son petit ami, son hébergeur tente d’abuser d’elle
Les faits ont été commis le 19 août 2019 au soir. Après avoir indiqué à son hébergeur qu’elle allait passer la nuit “chez son petit ami”, la jeune femme a été partiellement déshabillée et sexuellement agressée. Elle a résisté en griffant et en donnant un coup de pied au trentenaire. C’est après avoir fait semblant de lui céder qu’elle a pris la fuite chez une voisine. La victime n’était pas présente lors de l’audience où le prévenu, se représentant lui-même, a expliqué son attitude d’alors : “J’avais des sentiments pour elle, mais elle n’en avait pas pour moi, je lui reprochais de ne pas m’avoir dit avant qu’elle avait un petit ami. C’est une énorme erreur, ça m’a beaucoup travaillé.”
Prévenu et victime continuent de se voir
L’accusé a souligné que malgré tout, la jeune femme et lui avaient encore une bonne relation : “Je lui viens en aide quand elle a besoin, on en a reparlé et je vais lui parler d’aujourd’hui, car elle ne voulait pas venir !” Le trentenaire, a priori en couple, redouterait d’aller voir un spécialiste pour se confier sur une agression sexuelle qu’il aurait subie dans sa jeunesse. En outre, en 2017, il “a eu un problème avec un mineur”. Alors que quatorze mois de prison avec sursis avaient été requis à son encontre, le prévenu a écopé de douze mois avec sursis. Il a indiqué son intention de se soigner.