Loir-et-Cher : un fugitif abattu par le GIGN lors de son interpellation
Evadé depuis le mois de septembre, l'homme a été tué pendant une interpellation difficile.
Jeudi, un membre de la communauté des gens du voyage a été tué lors de son interpellation par les gendarmes du GIGN à Seur (Loir-et-Cher). En septembre dernier, il n’avait pas réintégré sa cellule de la prison de Poitiers-Vivonne (Vienne) à la fin d’une permission de sortie.
Une « forte résistance » opposée par le fugitif
L’homme âgé de 37 ans avait d’abord été repéré dans un ancien corps de ferme. Les gendarmes sont intervenus avec l’aide du GIGN de Tours du GIGN, le fugitif étant connu pour être un homme déterminé, et potentiellement dangereux.
Frédéric Chevallier, procureur de la République de Blois, a expliqué que l’homme avait opposé une « forte résistance », avec pour conséquence l’ouverture du feu par les forces de l’ordre.
Deux gendarmes en garde à vue
A la suite de son décès, d’importants moyens ont été mobilisés dans le département afin d’éviter tout débordement dans la communauté des gens du voyage. « En juillet 2010, après la mort d’un jeune gitan touché par le tir d’un gendarme, alors qu’il était passager d’une voiture ayant forcé un barrage, de violents incidents avaient éclaté à Saint-Aignan et dans les communes environnantes », précise le quotidien La Nouvelle République.
Par ailleurs, deux gendarmes ont été placés en garde à vue, le bureau des enquêtes judiciaires de l’inspection générale de la gendarmerie nationale ayant été saisi afin de déterminer les conditions dans lesquelles se sont déroulés les faits.