L’obésité responsable de 500.000 nouveaux cancers par an dans le monde
Pour les auteurs d'une étude publiée ce jour, le risque de cancer augmente avec le surpoids.
L’étude est publiée jeudi dans la revue spécialisée The Lancet Oncology. Menée par le Centre international de recherche sur le cancer (Circ) de l’OMS, elle conclut au lien important entre surpoids, obésité, et augmentation du risque de développer un cancer, principalement cardiovasculaire.
Le Circ estime que 500.000 nouveaux cas de cancers leur sont attribués par an dans le monde, chez les adultes. Ils représentent 3,6% du nombre total de cancers en 2012 pour cette population.
Surpoids et cancer : quels pays sont touchés ?
Sans surprise, les pays riches sont les les plus concernés par ce lien, avec 64% du total des nouveaux cas de cancer en Amérique du Nord et en Europe. C’est la partie orientale de l’Europe qui paie le plus lourd tribut. A l’inverse, la relation est beaucoup moins relevée en Afrique sub-saharienne avec un peu plus de 7.000 nouveaux cas.
Le Dr Isabelle Soerjomataram, l’une des auteures de l’étude, précise : “Si l’impact du surpoids et de l’obésité sur le nombre de cancers est plus important dans les pays riches, nous observons déjà des effets similaires dans certaines régions du monde en développement”.
Pour prévenir le cancer, surveillez aussi votre IMC
Par ailleurs, hommes et femmes ne sont pas à égalité dans ce constat. Ainsi, les femmes viennent augmenter ces mauvais chiffres en étant sujettes à des cancers de l’endomètre et du sein le plus souvent à la survenance de la ménopause. Isabelle Soerjomataram indique que “10% des cancers du sein post-ménopause auraient pu être évités en conservant un IMC sain”.
Les hommes quant à eux sont touchés par des cancers du colon et des reins.
L’IMC, ou Indice de Masse Corporelle, voilà la clé. Cet indice doit être situé, dans l’idéal, entre 20 et 25. Voici comment le calculer : Poids (en kg) divisé par le carré de la taille (en mètre). A partir de 30, il indique une obésité modérée. Entre 35 et 40, une obésité sévère et au-delà de 40, une obésité morbide. A vos calculatrices !