Licenciement de Valérie Trierweiler : « Paris Match » condamné
Le groupe Lagardère a été condamné pour 'licenciement abusif'. La journaliste avait été licenciée en juillet 2020.
Entrée en 1989 comme journaliste pour le magazine « Paris Match » (propriété du groupe Lagardère), Valérie Trierweiler commença par y couvrir les sujets politiques avant de se consacrer à la critique littéraire. Licenciée en juillet 2020, le conseil de prud’hommes de Paris lui a donné raison après son licenciement du magazine, selon une source du ‘Canard enchaîné ».
141.000 euros d’indemnités
Le jugement du conseil de prud’hommes de Paris a condamné « Paris Match » pour’ licenciement sans cause réelle et sérieuse’. Le célèbre média devra verser 141.000 euros d’indemnités à l’ex-compagne de François Hollande.
En état de choc et de sidération
Durant l’été 2020, Valérie Trierweiler (57 ans) expliquait sur Twitter sa stupéfaction : « En congés, je viens d’apprendre de façon extrêmement brutale mon licenciement sans aucun motif valable me laisse en état de choc et de sidération », écrivait-elle alors. A l’époque, l’ancien patron de « Paris Match » évoquait une « inadaptation et une insuffisance qualitative des propositions d’articles présentées à la direction de la rédaction de ‘Paris Match' ».
Inadaptation et insuffisance qualitative des propositions d’articles
Le conseil de prud’hommes n’a pas voulu retenir l’un des arguments de Valérie Trierweiler qui mettait en avant d’avoir été licenciée en raison d’une ‘détestation’ de François Hollande par son prédécesseur à l’Elysée, Nicolas Sarkozy, membre du conseil de surveillance de Lagardère. Si la mésentente entre les deux anciens présidents de la République est connue de tous, aucune preuve concrète n’est fournie par Trierweiler sur l’existence de manœuvres possibles pour ce licenciement.
Le conseil de prud’hommes n’est pas allé au bout du raisonnement !
A l’AFP, l’avocate de Valérie Trierweiler a questionné : « Le conseil de prud’hommes n’est pas allé au bout du raisonnement ! A partir du moment où on dit qu’il n’y a aucun motif valable pour la licencier, pourquoi on la licencie ?« …