L’ex-médecin de Donald Trump affirme que ce dernier a “dicté toute la lettre” d’un certificat médical de 2015
Harold Bornstein, ancien médecin de Donald Trump, a récemment affirmé que c'est le président américain lui-même qui a "dicté toute la lettre" d'un certificat médical de 2015 le présentant comme "l'individu le plus sain" à même d'entrer dans la Maison-Blanche.
La santé, d’ailleurs plus mentale que physique, de Donald Trump ne cesse d’inquiéter les observateurs. Et que l’on ne leur parle pas de ce bilan rendu en début d’année qui révélait l’absence de troubles cognitifs chez l’actuel président des États-Unis. Le test apparaissait ainsi à la portée de tout un chacun en plus de n’avoir pas ciblé d’autres problèmes attribués au chef de l’État.
Et si l’on pouvait se référer à un certificat médical publié fin 2015 pour attester d’un état de santé de Donald Trump ne s’étant jamais vraiment avéré alrmant, il semblerait que ce rapport ne soit finalement pas aussi fiable qu’on aurait pu le penser, relate Le Figaro. On peut s’en souvenir, ce certificat médical présentait Donald Trump comme “l’individu le plus sain” à vouloir briguer la Maison-Blanche.
Trump, médicalement décrit en 2015 comme “l’individu le plus sain” susceptible de devenir président
Mais mardi, Harold Bornstein, ancien médecin de Donald Trump, a déclaré sur CNN que celui qui n’était encore que candidat à l’investiture américaine a en fait “dicté toute la lettre”. Et le praticien de l’assurer : “Je n’ai pas écrit cette lettre”. Des propos au passage réitérés sur NBC.
Ce rapport disait notamment au sujet de Donald Trump que sa pression artérielle et ses résultats d’analyses en laboratoire étaient “étonnamment excellents” et que “sa force physique et son endurance [étaient] extraordinaires”.
Aucun commentaire de la Maison-Blanche
Le docteur Bornstein, qui a également été celui du père de Donald Trump, a ajouté qu’il a malgré tout indiqué au candidat ce qu’il ne pouvait pas mettre dans cette lettre. Un médecin qui avait toujours soutenu avoir rédigé ce certificat dans l’empressement, entre deux patients.
Pour l’heure, aucun commentaire n’a été rendu du côté de la Maison-Blanche quant à cette dictée supposée. Tout juste l’a-t-on entendue pour justifier le “raid” opéré l’an passé chez le docteur Bornstein pour récupérer des informations médicales privées du président.