Les Sables-d’Olonne : “proche de la démence”, il évite de tomber du balcon par un tir de flash-ball de la police
Vendredi soir aux Sables-d'Olonne, des policiers intervenant pour une rixe en appartement ont empêché un homme en crise de folie de tomber du balcon. Pour ce faire, ils ont effectué un tir de flash-ball.
C’est pour une rixe dans un appartement que les forces de l’ordre avaient été appelées à intervenir vendredi soir rue Félix Faure, dans Les Sables-d’Olonne (Vendée). Comme le relate Le Journal des Sables, vers 21h40, la police nationale a été accueillie par le locataire de 22 ans qui a tenté de minimiser les faits. Pour lui, il y avait ainsi certes un peu de chahut mais pas de bagarre. Les fonctionnaires sont donc repartis, avant de revenir une demi-heure plus tard avec leurs collègues de la police municipale pour un nouveau tapage signalé.
Des sans domicile fixe expulsés, le locataire en crise de folie
Les forces de l’ordre ont fait sortir du domicile trois sans domicile fixe qui les ont invectivés. Alors que les policiers restaient en place le temps de s’assurer que les trois individus ne reviendraient pas, le locataire est sorti du balcon en insultant les autorités et en brisant la baie vitrée. Le jeune homme a également jeté du mobilier et des morceaux de verre sur les fonctionnaires. Seuls des véhicules ont subi des dégâts.
Au commissariat, maîtrisé au pistolet à impulsion électrique
Les policiers à la porte du locataire ont tenté de le raisonner, sans succès. Un policier de la BAC (brigade anti-criminalité) s’est alors livré à un tir de flash-ball pour faire reculer le jeune homme. “Dans un état proche de la démence, l’individu déambulait dangereusement sur son balcon et pouvait tomber à tout moment”, soulignent ainsi les policiers. Dans le même temps, les forces de l’ordre réussissaient à fracturer la porte d’entrée pour permettre de maîtriser l’individu. Au commissariat, ce dernier a craché sur les policiers qui l’ont maîtrisé en usant d’un pistolet à impulsion électrique (Taser). Entendu après être passé en cellule de dégrisement, le mis en cause a reconnu les faits : dégradations volontaires de biens privés, dégradations volontaires de biens publics, violences avec arme par destination sur personne dépositaire de l’autorité publique, outrages et menaces de mort sur personnes dépositaires de l’autorité publique. Relâché, il fait désormais l’objet d’une étude par le corps médical. Son profil psychologique doit ainsi être dressé dans le cadre de l’enquête.