Les répliques agaçantes que les caissières subissent quotidiennement de la part des clients

Image d'illustration. Une femme fait ses courses dans un hypermarché et paye avec des tickets restaurantADN
Dans les supermarchés, certaines remarques de clients reviennent inlassablement aux oreilles des caissières, au point de les agacer profondément. Parmi elles, ces petites phrases répétitives et lourdes à supporter rythment leur quotidien.
Tl;dr
- Blagues répétées, jugements et drague agacent les caissières.
- La phrase « Si ça passe pas, c’est gratuit » est omniprésente.
- L’autodérision sur les réseaux aide à relativiser ces situations.
Entre humour usé et patience à bout de souffle
Pour qui fréquente régulièrement un supermarché, la scène est familière : un client s’amuse d’un article mal scanné, lance la fameuse réplique – désormais rituelle – « Si ça passe pas, c’est gratuit ». Derrière la caisse, pourtant, le sourire de l’hôtesse de caisse se fige à peine. Il faut dire que cette phrase, loin d’être originale, revient des dizaines de fois chaque jour. Ce rituel épuisant a fini par lasser tout un corps de métier. Difficile, même avec la meilleure volonté du monde, d’y répondre encore par autre chose qu’un haussement d’épaules ou un sourire poli.
Quand le quotidien vire au comique de répétition
Mais ce n’est là qu’un exemple parmi tant d’autres. Les caissières rapportent fréquemment des questions absurdes : ainsi cette cliente qui demande, en franchissant une porte automatique déjà ouverte, « C’est ouvert ? », ou ceux qui insistent pour vérifier si une « Caisse fermée » l’est vraiment… Un florilège de situations qui, cumulées jour après jour, peuvent vite devenir pesantes mais finissent aussi par prêter à sourire entre collègues ou sur les réseaux sociaux.
Au fil des années, certaines remarques sont devenues de véritables classiques du secteur :
- Blagues recyclées sur les produits gratuits.
- Questions évidentes ignorées des panneaux.
- Tentatives de drague maladroites et systématiques.
Le casse-tête des caisses automatiques et la drague insistante
Avec le développement des caisses « scan-achats », une nouvelle source de malentendus a émergé. Nombreux sont ceux qui s’y installent avec leur caddie plein sans avoir utilisé le scanner obligatoire. Face à la question inévitable – « Vous avez un scan ? » – la gêne remplace vite l’assurance initiale du client pressé. Là encore, il revient aux employées d’expliquer patiemment un fonctionnement affiché partout, mais trop souvent ignoré.
Un autre fléau réside dans les avances lourdes : certains clients croient bon d’en profiter pour lancer un « Je prends le ticket, mais je prendrais aussi votre numéro ». Un humour déplacé auquel aucune n’a jamais répondu positivement ; bien au contraire, ces tentatives lassent et agacent.
L’autodérision pour évacuer la lassitude collective
Face à cette succession de remarques répétitives ou intrusives, beaucoup choisissent l’humour comme exutoire. Sur Internet, les groupes dédiés aux « perles des clients » rencontrent un franc succès. Les anecdotes partagées témoignent à la fois de l’agacement général et d’une volonté de relativiser grâce à l’autodérision. Une manière salutaire de rappeler que derrière chaque caisse se tient une personne dont la patience mérite parfois autant d’attention… que celle portée aux promotions en rayon.