Les prêts personnels non affectés à un bien en particulier, ont fortement chuté au premier trimestre
L'Association française des sociétés financières (ASF) a dévoilé les chiffres des prêts personnels ; la baisse de ces crédits à la consommation non affectés est importante.
L’association française des sociétés financières (ASF) est formelle : les prêts personnels non affectés à un bien en particulier continuent de pâtir de la trop lente hausse du taux d’usure au regard des coûts de refinancement”, indique le groupement.
Moins 25,3% sur un an
Côté chiffre, les prêts personnels ont chuté au premier trimestre de 25,3% sur un an, a précisé l’ASF. En volume, le prêté est passé de 3,56 milliards d’euros entre janvier et mars 2022 à 2,66 milliards d’euros sur la même période cette année.
Avec près de 95 milliards d’euros d’encours à fin décembre, les prêts personnels représentent quasiment la moitié des encours du crédit à la consommation, selon la Banque de France.
Les banques sont plus sélectives à l’heure d’octroyer un crédit
C’est donc un vrai ‘coup de froid’ sur le crédit conso d’autant plus que les banques sont plus sélectives au moment d’octroyer un crédit. Déjà en 2022, le taux de détention de crédits par les ménages (immobilier et à la consommation) avait poursuivi son recul, surtout pour le crédit à la consommation.
Fin 2022, l’ASF notait déjà que pour les crédits à la consommation, le recul était fortement prononcé
Fin 2022, l’ASF notait déjà que pour les crédits à la consommation, le recul s’était fortement prononcé, puisque le taux de détention était passé de 24% en 2021 à 21,8% en 2022, soit la 5e année de baisse consécutive. C’est le niveau le plus bas constaté depuis 1989, écrivait l’Association française des sociétés financières. L’an passé, 46,7% des ménages endettés considéraient que leur situation financière s’était dégradée, pour la seconde année consécutive, contre 38,3 % en 2021 et 32,6 % en 2020.