Les parents passent à la caisse avec la hausse des cantines scolaires
Fin 2022, les sociétés de la restauration scolaire lançaient un appel en direction des collectivités afin de pouvoir augmenter les tarifs des repas. Certaines ont réévalué leur contrat.
Face à l’inflation (augmentation des prix de l’énergie et inflation des produits alimentaires), les entreprises de la restauration scolaire sont obligées de revoir à la hausse les tarifs des cantines. En fin d’année dernière, elles lançaient un appel en direction des collectivités pour renégocier à la hausse les contrats.
20 % des sociétés de la restauration scolaire ont revalorisé leur contrat ces dernières semaines
Ces dernières semaines, 20 % des sociétés de la restauration scolaire ont donc revalorisé leur contrat avec les mairies (chiffre Le parisien). Des hausses qui se répercutent au final sur le budget des familles, les mairies ne pouvant pas (ou pas souvent) prendre les hausses à leur compte.
Les mairies ne peuvent pas (ou pas souvent) prendre les hausses à leur compte
Pour le président du Syndicat national de la restauration collective (SNRC), le compte n’y est pas : “Ce sont bien souvent des petites communes de moins de 20 000 habitants. Ces petites villes, qui ne représentent que 10 % du chiffre d’affaires, ont toutefois répondu favorablement et rapidement à notre appel“.
Tout coûte plus cher
A Romans-sur-Isère (près de Valence), la municipalité a été obligée d’augmenter de 15% les prix des cantines scolaires. D’après la mairie, les tarifs n’ont pas changé pendant 7 ans et des produits bio et locaux ont été introduits dans les menus. Mais aujourd’hui, les coûts ont trop augmenté, argumente l’adjointe déléguée à l’éducation, Edwige Arnaud : “Que ce soit les prix des denrées alimentaires, de l’électricité, du chauffage et évidemment l’intervention de nos agents sur place, tout coûte plus cher“, justifie-t-elle.
Plus 160% à Gardanne !
À Gardanne (proche d’Aix-en-Provence), depuis le 1er janvier dernier, les prix ont bondi de…160%, passant de 2,67 euros (en moyenne) à 4,10 euros. La mairie justifie cette augmentation par la hausse des coûts, dans tous les domaines (aucune hausse n’avait été réalisée depuis 15 ans, précise la mairie).
- Avec “Origine-Info” les consommateurs vont pouvoir vérifier la provenance des produits alimentaires dès cet été
- Étude conso de Kantar Worldpanel : avec l’inflation, les consommateurs ont plébiscité les marques de distributeurs
- Fast-food : Le burger est en chute au détriment de la pizza qui fait un retour en force