Les maladies cardiaques restent la première cause de décès : la pression artérielle n’est pas seule en cause

Les maladies cardiaques demeurent la principale cause de mortalité dans le monde. Si l’hypertension reste un facteur de risque reconnu, d’autres éléments contribuent également à cette prévalence persistante, invitant à repenser la prévention cardiovasculaire.

Un enjeu mondial : le cœur sous pression

Chaque année, les maladies cardiovasculaires demeurent la principale cause de mortalité selon l’Organisation mondiale de la Santé, avec près de 17,9 millions de décès. Les causes sont multiples : hausse de l’obésité, pression artérielle élevée, alimentation déséquilibrée ou encore un niveau de stress rarement atteint auparavant. Face à cette situation, beaucoup s’interrogent sur les solutions préventives existantes. Si la médecine contemporaine sauve des vies chaque jour, d’autres perspectives émergent pour accompagner ce combat sanitaire.

L’Ayurveda : une vision globale du cœur

Curieusement, l’Ayurveda ne réduit pas le cœur à son simple rôle physiologique. Dans cette tradition millénaire, il incarne aussi le centre des émotions et de l’équilibre intérieur. Selon cette approche, négliger repos ou équilibre psychique serait tout aussi nocif qu’une alimentation riche en sel ou en sucre. D’ailleurs, voici ce que recommande l’Ayurveda pour entretenir la santé cardiaque :

• Alimentation fraîche et naturelle : privilégier fruits comme l’amla ou la grenade, légumes verts et épices protectrices (ail, curcuma, cannelle).
• Hygiène de vie régulière : intégrer yoga doux, méditation et exercices respiratoires pour limiter le stress.
• Soutien par les plantes : certaines herbes telles que l’Arjuna ou la Brahmi soutiennent le bon fonctionnement cardiovasculaire.

Cœur et esprit : un duo indissociable

De plus en plus d’études confirment aujourd’hui ce que suggère déjà l’Ayurveda : émotions négatives et anxiété chronique impactent directement le système circulatoire. Le stress persistant favorise non seulement l’hypertension, mais affaiblit aussi notre capacité à prévenir les troubles cardiaques. Pour contrer cela, des pratiques comme la pleine conscience ou des techniques simples de relaxation deviennent essentielles.

L’avenir passe par une approche intégrée

Il serait réducteur d’opposer médecine moderne et Ayurveda. Bien au contraire : combiner traitements médicaux classiques avec une hygiène de vie inspirée de l’Ayurveda offre une stratégie préventive solide. Consulter conjointement un praticien ayurvédique et un cardiologue garantit un suivi sûr et complet. Peut-être est-ce là la clé d’un futur où les maladies du cœur passeraient enfin du statut de fléau à celui de condition largement évitable – à condition d’adopter une vision véritablement holistique du bien-être.