Les Français restent friands de prêts à la consommation
Même si l'inflation est là, les ménages Français ont envie de consommer. Pour cela, ils n'hésitent pas à faire des crédits.
Se faire plaisir…Une enquête du comparateur CheckmonCrédit montre que les Français ont réellement envie de consommer n’hésitant pas, pour cela, à contracter des prêts à la consommation.
Les Français ont envie de consommer
Décoration, achat d’un vélo, d’une voiture, organisation d’un voyage, l’étude montre que le montant moyen emprunté est de 16.100 euros. Un crédit sur cinq nécessite moins de 5000 euros de financement. L’an passé, les prêts à la consommation ont été de 68,5 milliards d’euros.
343 euros par mois
En moyenne, le remboursement moyen des crédits est de 343 euros par mois sur 43 mois. Si 17% des projets exigent un emprunt de moins de 5000 euros, 22% demandent un prêt d’un montant compris entre 5000 et 10.000 euros.
22% sont des prêts d’un montant compris entre 5000 et 10.000 euros
Des emprunts, mais pour quels achats ? Le comparateur souligne que 47% des crédits financent l’achat d’une voiture et que moins d’1 projet sur 6 concerne des travaux d’amélioration ou de rénovation de l’habitat (14%).
La production de crédits à la consommation est en hausse au premier trimestre
De son côté, l’Association française des sociétés financières, explique que la production de crédits à la consommation est en hausse au premier trimestre 2022 avec +7,7 % par rapport à mars 2021 et +17,2 % par rapport à mars 2019. Pour sa part, le crédit renouvelable ressort en hausse de 13,9 % au premier trimestre 2022 par rapport à l’an passé, une tendance qui se confirme aussi au regard de l’avant crise (+4,4 %).
Une partie des foyers n’a plus d’épargne
Pour l’économiste Pascale Hébel, l’inflation y est pour beaucoup dans ces demandes de crédit : “Les tensions sur le pouvoir d’achat avec une inflation importante notamment sur l’énergie : les foyers ont besoin de trouver d’autres sources de financement. Ensuite, les taux d’intérêt des crédits demeurent bas même s’ils tendent à remonter. Une partie des foyers n’a plus d’épargne malgré les 170 milliards d’euros d’épargne contrainte accumulée durant les confinements“, conclut la spécialiste.