Les filles devraient moins jouer à la poupée selon une étude britannique
Une scientifique britannique est arrivée à la conclusion lors d'une étude que les petites filles devraient moins jouer à la poupée et davantage à des jeux pour les garçons.
Athene Donald, une scientifique britannique particulièrement renommée de l’université de Cambridge, souhaite bouleverser les stéréotypes de jouets chez les enfants et conseille de proposer des jouets pour garçons aux filles.
En finir avec le stéréotype des jeux pour enfants
Selon la scientifique britannique Athene Donald, professeur de physique expérimentale de l’université très réputée de Cambridge : “nous devons changer la manière dont nous appréhendons les garçons et les filles et ce qui est bon pour eux quand ils sont tout petits. Le choix des jouets est-il important? Je le crois” avant de s’expliquer : “nous créons des comportements sociaux en stéréotypant le type de jouets que garçons et filles reçoivent à la petite enfance” et de développer : “les jouets de filles sont typiquement liés à la passivité – comme peigner les cheveux des Barbie, par exemple -, et non à la construction, à l’imagination, à la créativité, comme avec les Lego ou les Meccano“.
Des choix qui pourraient influencer les orientations professionnelles
Citant en exemple son domaine de recherche, elle souligne par exemple le manque criant d’étudiantes qu’elle estime être lié au manque de créativité et d’imagination des filles conditionnées par les jouets auxquelles elles ont joué étant enfants. Le choix des jeux, selon la scientifique, peut contribuer à créer des stéréotypes favorisant la tenue à l’écart des femmes de certaines professions requérant des capacités d’imagination et de créativité.
Athene Donald n’hésite pas à conclure son étude par : “des organisations telles que la Confédération de l’industrie britannique parlent constamment de pénurie d’étudiants qualifiés en science, technologie, ingénierie et mathématiques. Mais une des manières d’y répondre pourrait consister à faire en sorte qu’une moitié de la population ne s’en sente pas exclue“.