Les étudiants français préfèrent faire boire et fumer au sport
Selon une étude menée par la mutuelle LMDE, les étudiants seraient de piètres sportifs, mais plutôt enclins à la boisson. Alcoolisée de préférence. Ils ne font pas du tout attention à leur santé. La consommation de cannabis est aussi particulièrement élevée.
Boire ou courir, les étudiants ont choisi. Selon une étude menée par la LMDE (La mutuelle des étudiants) ces derniers seraient davantage buveurs qu’athlètes. 54% des étudiants affirment qu’ils ont consommé six verres d’alcool en une même occasion au cours de l’année, 33% au cours du mois et 7% toutes les semaines. Des chiffres peu surprenant, sachant que récemment une étude affirmait que les étudiants consommaient de l’alcool pour mieux décompresser.
Dans le même temps, les étudiants seraient plutôt du genre oisif, avec la moitié des étudiants qui ont avoué ne pratiquer aucune activité sportive régulière (au moins une fois par semaine). Plus inquiétant, parmi eux un tiers ne fait jamais de sport. Dans le détail, les femmes seraient plus touchées par ce manque d’activité avec 37%, tandis que les hommes seraient 26% à ne pratiquer aucune activité.
Les étudiants mangent équilibré
Sans surprises, les étudiants affirment aussi être des consommateurs de cannabis. Une continuité dans les études depuis de nombreuses années, tandis que la cigarette électronique est vite passée de mode. Un profil peu flatteur qui vient néanmoins casser quelques clichés que l’on a sur les étudiants. Toujours selon l’étude, les étudiants considèrent que leur alimentation est plutôt équilibrée, et qu’ils dorment suffisamment. Une majorité (71%) dormirait entre sept et neuf heures par nuit, mais dans le même temps, 21% des étudiants affirment avoir un temps de sommeil inférieur à sept heures.
Les étudiants s’expriment sur leur vie sexuelle
L’étude reprenant des grands thèmes de la vie étudiante, le sexe est également abordé. Si 84% utilisent le préservatif, 12% des étudiants affirment qu’ils n’en n’utilisent pas. Les femmes seraient 77% à utiliser la pilule. 5% des étudiantes ont déjà eu recours à une IVG.
Cette enquête a été réalisée par questionnaire diffusé par voie postale, entre avril et juin 2014, à partir de 4246 réponses.