Les Etats-Unis et la Russie s’accordent pour éviter les incidents en Syrie
La Russie et les Etats-Unis réalisent des opérations aériennes en Syrie pour lutter contre l'Etat Islamique. Afin d'éviter tout incident, les deux pays ont signé un accord mutuel.
La Syrie est devenue un terrain particulièrement miné pour les différents pays qui interviennent militairement. Malgré de vives tensions entre les deux pays, les Etats-Unis et la Russie ont signé un protocole d’accord leur permettant de réduire au maximum les risques d’incidents en Syrie.
Eviter tout risque d’incident aérien entre les deux nations
Dans les cieux syriens, les avions russes et américains effectuent différentes opérations militaires, bombardements, collecte d’informations, logistique, transport, etc. Un risque d’incident entre les deux flottes aériennes est donc bien réel et, compte tenu des vives tensions entre les deux nations, un incident, même minime, pourrait rapidement être source de problèmes importants.
Aussi russes et américains ont trouvé un protocole d’accord afin de réduire au maximum le risque d’incident entre les deux aviations. Peter Cook, le porte-parole du Pentagone a déclaré que cet accord est entré en vigueur avant d’ajouter qu'”il y a une série de protocoles en place destinés à éviter de manière efficace tout risque d’incident aérien entre nos équipages et les équipages russes“. Anatoli Antonov, le vice-ministre russe de la défense a déclaré de son côté que ce “mémorandum contient un nombre de règles et de restrictions visant à empêcher des incidents entre les avions russes et américains“.
Pas d’incidents jusqu’à présent mais de vives tensions politiques
Le protocole trouvé incite les pilotes des deux nations à faire preuve de professionnalisme et à utiliser des fréquences radio communes. Une ligne de communication au sol sera par ailleurs créée.
La situation en Syrie est particulièrement tendue. Les américains accusent les russes d’attaquer les rebelles anti Bachar al-Assad alors que les russes affirment n’attaquer que des cibles terroristes notamment l’Etat Islamique mais aussi d’autres groupes terroristes. Le porte-parole du Pentagone a toutefois précisé qu'”il n’y a pas de zones de coopération, de partage d’informations ou d’informations sur des cibles” avant d’ajouter que ” nous continuons à penser que la stratégie de la Russie en Syrie est contre-productive et son soutien au président Bachar al-Assad ne va faire qu’empirer la guerre civile“.