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Les enseignes automobiles qui refusent désormais l’accès aux voitures dotées d’airbags défaillants

Économie > Sécurité > Voiture
Par Jérôme Nelra,  publié le 7 août 2025 à 12h00.
Économie
Une baie de garage lumineuse avec plusieurs voitures en cours de service, affichant une atmosphère animée de réparation automobile.

Image d'illustration. Garage lumineux en pleine activitéADN

Face à la recrudescence des rappels de véhicules équipés d’airbags défectueux, certaines enseignes choisissent désormais de refuser l’accès ou la prise en charge de ces voitures, invoquant des raisons de sécurité pour leurs clients et employés.

Tl;dr

  • Norauto suspend les réparations sur véhicules équipés d’airbags Takata.
  • 1,7 million de voitures concernées par l’interdiction de circuler.
  • Certains garages continuent d’informer et d’accueillir les clients.

Des géants de l’entretien auto face au risque Takata

En France, la gestion du dossier Takata continue de faire couler beaucoup d’encre. Après que Speedy et Point S ont pris leurs distances, c’est désormais au tour de Norauto d’annoncer la suspension des réparations sur les véhicules équipés d’un airbag Takata.

Derrière cette mesure stricte, une préoccupation prioritaire : la sécurité des équipes en atelier. « Cette décision vise à protéger nos équipes en atelier », insiste l’enseigne, tout en admettant que quelques exceptions pourraient exister.

Des critères stricts pour la prise en charge

Concrètement, les centres refusent désormais toute intervention sur les voitures concernées tant que le remplacement de l’airbag défectueux n’a pas été attesté par un justificatif émanant du constructeur ou d’un garagiste agréé. Cette politique ferme s’applique principalement aux quelque 1,7 million de véhicules frappés par une directive « stop drive », ce qui équivaut à une interdiction pure et simple de circuler. À noter que depuis le 24 juin, 800 000 véhicules supplémentaires se sont ajoutés à cette liste déjà longue.

Cependant, il existe une nuance importante : les automobiles soumises à un rappel général sans obligation d’immobilisation – environ 600 000 véhicules – pourront toujours bénéficier de réparations. Une exception toutefois : toute intervention touchant directement ou indirectement à l’airbag reste exclue.

Sensibiliser plutôt qu’exclure : la voie choisie par certains indépendants

Alors que la tendance générale est à la prudence extrême, certains acteurs locaux s’efforcent d’adopter une démarche différente. Ainsi, dans son garage Delko près de Rennes, Louis Fournet maintient l’accueil pour tous types de véhicules afin de mieux informer des propriétaires souvent peu au fait des campagnes de rappel. Des précautions s’imposent cependant : « Nous intervenons parfois depuis le siège passager pour éviter tout contact avec le volant. »

Pour mémoire, suite à plusieurs accidents tragiques liés aux airbags Takata, le ministère des Transports a recensé près de 200 modèles répartis sur 30 marques à risque et rappelle aux automobilistes l’importance du remplacement gratuit et rapide des équipements défectueux.

Mobilité et alternatives imposées aux constructeurs

Depuis le 29 juillet dernier, un nouvel impératif s’ajoute : si le remplacement ne peut être effectué sous quinze jours, les constructeurs doivent fournir gratuitement une solution alternative – véhicule relais ou autre moyen de mobilité – afin de garantir la sécurité des usagers pendant toute la durée d’immobilisation. Un dispositif jugé indispensable face à l’ampleur du problème posée par ces airbags défaillants.

Le Récap
  • Tl;dr
  • Des géants de l’entretien auto face au risque Takata
  • Des critères stricts pour la prise en charge
  • Sensibiliser plutôt qu’exclure : la voie choisie par certains indépendants
  • Mobilité et alternatives imposées aux constructeurs
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