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Valérie Pécresse et ses craintes, la conférence sociale victimise l’emploi

Économie > Emplois > Valérie Pécresse
Par Jennifer Larcher,  publié le 8 juillet 2012 à 20h13, modifié le 23 juillet 2014 à 11h02.

L’ancien ministre du gouvernement précédent, Valérie Pécresse a émis ses craintes concernant l’emploi. Ce dernier pourrait être la victime de cette conférence sociale mise en place dès lundi.

Cette conférence sociale rassemble les syndicats, le patronat ainsi que le gouvernement. Valérie Pécresse a déclaré à la RCJ (Radio de la Communauté Juive) « attention à une nouvelle conférence sociale qui ne serait que nouvelles dépenses publiques non financées. Nous n’avons plus d’argent dans les caisses et dire qu’on va créer des emplois avec des contrats d’emplois jeunes, des contrats aidés, de la dépense publique, c’est dire aux Français, plus vous allez devoir payer, plus les contribuables vont devoir payer pour la création d’emplois ».

Valérie Pécresse déclare que la France crée des emplois à travers les entreprises, et non les contrats aidés. L’ancienne ministre du Budget a donc peur que cette conférence sociale entraine des problèmes au niveau de l’emploi. Elle précise également que l’élection de François Hollande à la tête du pays entrainera une politique « de rigueur de gauche ». Cette dernière aurait tendance à être « brutale, plus hypocrite et elle détruit de l’emploi ».

Selon Valérie Pécresse, François Hollande sera à l’origine de cette brutalité de la rigueur. Il refuse de baisser le nombre de fonctionnaires, par conséquent leur rémunération devra être réduite. La députée des Yvelines conclut son entretien en expliquant que ces mesures étaient totalement hypocrites puisque « ce ne sont pas les riches qui vont payer, ce sont tous les Français ». Mme Pécresse explique également que Nicolas Sarkozy se « tient très au courant » de la politique française. Elle a ainsi déclaré qu’il restait un « atout maitre » pour le parti de droite notamment pour les « cinq prochaines années ».

 

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