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Les confidences de Jérôme Cahuzac à Vanity Fair

Politique
Par Alexandra Fleurisson,  publié le 23 avril 2014 à 19h30.

Après plusieurs mois de silence, Jérôme Cahuzac s'est confié au magazine Vanity Fair pour revenir sur certaines de ses erreurs

Après plusieurs mois de silence, Jérôme Cahuzac a reconnu dans le numéro de mai du magazine Vanity Fair avoir commis une « énorme connerie » en ouvrant son compte en Suisse. Mais pour lui, la vraie « erreur » a été d’accepter, dans ces conditions, d’entrer au gouvernement. L’ex-ministre à l’origine du premier grand scandale du quinquennat de François Hollande avait, pour rappel, ouvert un compte bancaire non déclaré lorsqu’il s’est lancé, au début des années 1990, dans les implants capillaires, tout en menant des missions de consultant pour des laboratoires pharmaceutiques.

Jérôme Cahuzac assure au magazine avoir « tenté », « à cinq ou six reprises », de se« débarrasser » du compte, butant à chaque fois sur le « même obstacle : la rupture de l’anonymat ». Finalement, lorsqu’il transfère les fonds à Singapour, en 2009, ce n’est pas « pour protéger l’argent mais pour que rien ne se sache jamais », insiste-t-il.

La plus grosse erreur de Jérôme Cahuzac : entrer au gouvernement

Le tournant décisif pour Jérôme Cahuzac intervient en mai 2012, lorsqu’il devient ministre délégué au budget. « C’est à ce moment-là que je fous ma vie en l’air. J’aurais dû répondre non. Rien ne serait sorti, le temps que je trouve enfin une solution pour me débarrasser de cette saleté de compte. »

Les mois de sa chute politique, depuis les révélations du site d’information Mediapart sur l’existence du compte, le 4 décembre 2012, ses dénégations aussi immédiates que catégoriques, jusqu’à sa démission après l’ouverture d’une information judiciaire le 19 mars 2013, puis ses aveux du 2 avril, Jérôme Cahuzac les décrit comme un calvaire : enfermé dans le mensonge, il raconte son ulcère, ses insomnies, les journées de travail « pour éloigner les terreurs de la nuit ». Il ressent néanmoins de l’injustice. « J’ai construit ma vie politique de façon scrupuleusement honnête », avance-t-il, « je ne peux pas accepter de laisser tout détruire à cause d’une imbécillité qui date d’il y a vingt ans».
Le Récap
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