Les communes françaises ont diminué de 20 % la consommation pour l’éclairage public
Devant la hausse des tarifs de l'énergie, les maires des villes et villages ont, comme le secteur du tertiaire ou de l’industrie, décidé de maitriser au mieux leur consommation d’électricité.
Participer à l’effort national de sobriété mais aussi s’éviter des factures électriques démesurées sont les principales raisons de la baisse de la consommation pour l’éclairage public de 20%.
Une baisse historique
Pour le gestionnaire du réseau de distribution d’électricité (Enedis), cette baisse de 20% est ‘historique’. Dans Le parisien, il est expliqué : “20 % de moins sur les 15 premiers jours de ce mois de décembre, cela n’était jamais arrivé. Cette baisse représente une économie de 100 mégawatts (MW) d’appel de puissance. Soit 10 % d’un réacteur nucléaire“.
Cette baisse représente une économie de 100 mégawatts
D’après des données de la Cour des comptes, l’éclairage public représente dix millions d’ampoules, et une dépense de 2 milliards d’euros par an en France. Une récente étude de l’institut CSA Research et d’Enedis montrait qu’en novembre dernier, 68 % des maires voulaient prendre des mesures d’extinction des lampadaires entre minuit et 6 heures du matin.
68 % des maires veulent prendre des mesures d’extinction des lampadaires
Dans une ville moyenne, l’éclairage public représente plus de 40 % la consommation électrique globale d’une commune.
D’après le directeur territorial d’Enedis en Ariège, seuls 30 % des 36.000 communes françaises agissent sur leur éclairage nocturne. Parmi les idées nouvelles, la Communauté de communes Sud Roussillon teste une solution de commande à distance dans le cadre du ‘plan de sobriété énergétique’. Les agents peuvent ainsi allumer ou éteindre des lumières à distance grâce à la plateforme internet et l’application mobile proposée par Pyres.com.
Commande à distance
D’autres villes rénovent l’intégralité de l’éclairage public en optant pour la technologie led. 254 lampadaires changés permet une économie de plus de 26 000 € par an.