Les canicules pourraient être à l’origine d’une surmortalité en juillet
L'INSEE révèle une hausse de la mortalité sur les deux premiers mois de l'été. Une augmentation de 13% a été relevée pour juillet 2022 par rapport au même mois en 2019, et les récentes canicules d'être vraisemblablement en cause ici.
À la lumière de nouvelles données communiquées par l’INSEE (Institut national de la statistique et des études économiques), il est vraisemblable que les canicules de ces derniers mois soient à l’origine d’une vague de surmortalité en France. Pour juillet 2022, les décès apparaissent ainsi en hausse de 13% par rapport au même mois en 2019, rapporte Le Figaro. L’institut mentionne aussi un chiffre élevé pour juin dernier : “le nombre de décès moyen par jour est en forte hausse en juillet : il atteint 1 750, après 1 610 en juin 2022”.
Décès en France : 46 877 en juillet 2019, 52 400 en juillet 2022
“En juillet”, détaille l’INSEE, “les décès toutes causes confondues atteignent un pic très net le 19 juillet, après un pic moins marqué le 13 juillet, et les décès totaux du mois de juillet 2022 sont supérieurs de 13% à ceux de juillet 2019”. Précisons que 46 877 personnes étaient décédées en juillet 2019, et 52 400 d’avoir disparu il y a deux mois.
Un lien “vraisemblable” avec les récentes canicules
L’institut fait ensuite le lien entre cette surmortalité et les différents épisodes de canicule observés cette année : “Le niveau élevé des décès toutes causes confondues en juillet 2022 s’explique vraisemblablement par la vague de chaleur survenue à la mi-juillet, après un premier épisode de canicule dès la mi-juin”. “La chronique des décès toutes causes confondues laisse entrevoir un 1er pic de décès, toutes causes confondues, autour du 19 juin”, est-il ajouté.
Un bilan encore non définitif pour le mois d’août
Il convient désormais de patienter encore quelques semaines avant de connaître le bilan du mois d’août 2022 : “Un bilan spécifique de l’impact des vagues de chaleur de 2022 sur la mortalité sera publié par Santé publique France en septembre, prenant en compte l’ensemble des vagues de chaleur de l’été, mais aussi l’épidémie de Covid-19 concomitante”.