Les algorithmes de YouTube, TikTok et Snap sous le feu des projecteurs de la CE
Les algorithmes de YouTube, TikTok et Snap sont examinés de près par la Commission Européenne. Quels seront les résultats? Restez à l'écoute pour le découvrir.
La Commission Européenne met la pression sur YouTube, TikTok et Snap
Dans le cadre du Digital Services Act (DSA), la Commission Européenne (CE) a exigé de YouTube, TikTok et Snap qu’ils détaillent le fonctionnement de leurs algorithmes de recommandation.
L’objectif est de comprendre leur rôle dans l’amplification des risques systémiques. La CE a averti que tout manquement à cette demande pourrait entraîner des procédures formelles de non-conformité en vertu du DSA.
Un impératif de transparence pour protéger les utilisateurs
La CE a justifié cette démarche en expliquant qu’elle s’inscrit dans le cadre du DSA. Ce dernier vise à garantir que les plateformes sociales « évaluent et atténuent de manière adéquate les risques découlant de leurs systèmes de recommandation ».
Elle a cité la diffusion de contenus préjudiciables et la santé mentale des utilisateurs comme exemples de ces risques.
La Commission Européenne réclame à YouTube, Snapchat et TikTok des infos sur les paramètres utilisés par leurs algorithmes de recommandation de contenu concernant leur rôle dans la diffusion de certains risques systémiques, entre autres liés à la protection des mineurs et à la…
— Lisa en direct 🌏 (@ActusPays) October 3, 2024
Les risques associés aux algorithmes de recommandation
YouTube et Snap ont été invités à fournir des détails sur les paramètres utilisés par leurs algorithmes. Ils doivent également expliquer comment ces derniers accentuent les risques associés à :
- Les élections politiques
- Le discours civique
- La protection des mineurs
- L’addiction aux réseaux sociaux
TikTok face aux mêmes exigences
De son côté, TikTok devra informer la CE sur les mesures qu’elle a prises pour éviter la manipulation de l’application par des « acteurs malveillants ». Elle devra également détailler comment elle atténue les mêmes risques systémiques, que le régulateur estime être amplifiés par « certains systèmes de recommandation ».
Les plateformes ont jusqu’au 15 novembre pour répondre à cette demande. En cas de non-conformité, elles risquent des sanctions pour « informations incorrectes, incomplètes ou trompeuses ». En cas de non-réponse, la CE peut lancer une « demande formelle ».
Notons qu’en mai, la CE a ouvert une enquête contre Meta Platforms (anciennement Facebook). Cette dernière concerne d’éventuelles violations du DSA liées à la protection des mineurs.