Leonardo DiCaprio a lancé sa carrière au cinéma dans un film de monstres des années 90

Image d'illustration. Critters 3New Line Cinema / PR-ADN
Dans les années 1990, Leonardo DiCaprio a fait ses premiers pas au cinéma en participant à un film mettant en scène des créatures, marquant ainsi le début de sa carrière sur grand écran avant de devenir une star internationale.
Tl;dr
- Débuts de Leonardo DiCaprio dans « Critters 3 ».
- Film mal reçu, mais témoin d’une époque VHS.
- Valeur culte pour fans de cinéma de genre.
Quand un futur Oscar débute chez les Crites
Les grandes carrières naissent parfois dans l’anonymat des séries B. Peu s’en souviennent, mais avant de devenir l’un des acteurs les plus admirés au monde, Leonardo DiCaprio a fait ses premiers pas sur grand écran dans un film pour le moins inattendu : le modeste Critters 3. Ce troisième volet sorti en 1991, réalisé par Kristine Peterson, propulse ses créatures extraterrestres à poils – les fameux Crites – de la campagne aux immeubles d’un quartier populaire de Los Angeles. À l’époque, la saga avait déjà troqué le grand écran contre une sortie directe en VHS, incarnant l’esprit d’une époque où l’on consommait ces films fantastiques à la chaîne.
L’enfance télévisuelle de Leonardo DiCaprio
Avant Critters 3, Leonardo DiCaprio n’en était pourtant pas à sa première expérience devant la caméra. Le jeune acteur avait multiplié les apparitions dans des séries comme Roseanne ou The New Lassie, et s’était illustré dans un court métrage éducatif pour Disney. Mais ce rôle de Josh, adolescent coincé avec son beau-père véreux et quelques voisins pris au piège des Crites, fut son véritable baptême du feu au cinéma. Un passage discret, voire embarrassant aujourd’hui pour celui qui allait exploser six ans plus tard grâce à Titanic.
Cultissime nanar ou simple vestige du passé ?
Difficile toutefois d’encenser ce film. Avec un score de 0% sur Rotten Tomatoes – une rareté même parmi les pires productions – Critters 3traîne une réputation calamiteuse. À en croire une citation largement relayée et attribuée à l’acteur, cette expérience aurait marqué durablement le jeune Leonardo DiCaprio. Il faut admettre que même chez les amateurs du genre, ce troisième opus ne fait pas figure de favori.
Pourtant, tout n’est pas à jeter :
- L’ambiance VHS demeure attachante pour certains nostalgiques.
- Les effets spéciaux artisanaux gardent leur charme.
- C’est aussi l’occasion rare d’observer DiCaprio avant la célébrité.
L’héritage inattendu du film oubliable
En prenant du recul, on comprend pourquoi Leonardo DiCaprio, aujourd’hui oscarisé pour The Revenant et choisi méticuleusement ses projets, préfère garder ses distances avec ce pan peu glorieux de sa filmographie. Néanmoins, il serait dommage de réduire Critters 3à sa seule réputation : c’est un témoignage amusant du cinéma populaire des années VHS, qui continue d’attirer les amateurs de série B. Et puis, qui sait ? Pour certains spectateurs curieux ou collectionneurs invétérés, revoir ces débuts maladroits demeure une curiosité savoureuse – pourvu qu’on sache apprécier le charme désuet du genre.