L’enquête pour apologie du terrorisme à l’encontre d’Eric Zemmour classée sans suite
Le parquet de Paris a classé l'enquête préliminaire qui visait le polémiste. Elle avait été ouverte suite à une plainte de la Fédération nationale des victimes d'attentats et d'accidents collectifs (Fenvac).
Ces propos, Eric Zemmour les avait tenus dans le numéro d’octobre du magazine Causeur. Considérés par la Fenvac ainsi que par quelques familles de victimes des attentats du 13 novembre à Paris, d’apologie du terrorisme, le parquet de Paris avait été saisi.
Mais au début du mois de janvier, l’enquête préliminaire a été classée sans suite, d’après la source judiciaire qui s’est confiée à l’AFP.
Une infraction “insuffisamment caractérisée”
Dans ce magazine, le polémiste déclarait : “Je ne pense pas que les jihadistes soient des abrutis ou des fous. Et je respecte des gens prêts à mourir pour ce en quoi ils croient – ce dont nous ne sommes plus capables”.
Puis, en réponse au journaliste qui lui demandait son avis sur “des gens qui roulent en camion sur des enfants” (en rapport avec l’attentat de Nice) : “Quand des gens agissent parce qu’ils pensent que leurs morts le leur demandent, il y a quelque chose de respectable (…). C’est ainsi, les humains sont complexes, donc combattons-les, mais arrêtons de les mépriser !”.
Une vague d’indignation
Il n’avait pas fallu longtemps avant que ces propos soient largement diffusés, et que la direction de RTL, au sein de laquelle il officie toujours, les condamne.
L’avocat de la Fenvac avait quant à lui déclaré : “ses propos dépassent la décence, ne respectent pas le deuil des familles et font l’apologie du terrorisme”.