L’Élysée : Les États-Unis auraient orchestré la cyberattaque
L’Élysée aurait été visée par une attaque provenant des États-Unis. Les ordinateurs de l’entourage de Nicolas Sarkozy auraient donc été surveillés. Cette information a soulevé deux problèmes, l’un concerne la sécurité et l’autre les relations avec les USA.
L’Élysée aurait été la victime d’une cyberattaque orchestrée par les États-Unis. C’est le magazine, L’Express qui est à l’origine de cette information. Sur le site Internet, des données sont partagées concernant ce piratage. Ce dernier aurait eu lieu en mai dernier et les hackers auraient eu accès aux ordinateurs de l’entourage de Nicolas Sarkozy. Ainsi, plusieurs employés de la présidence, le PC du secrétaire général du cabinet de l’ancien président ont été espionnés. L’article indique que le Chef de l’État n’aurait pas été visé puisqu’il ne possédait pas d’ordinateurs, Nicolas Sarkozy aurait donc échappé à cette cyberattaque. Le site estime que ce hold-up est le plus audacieux dans toute l’histoire de la France. Les conséquences sont assez importantes puisque des notes secrètes ont pu être récupérées ainsi que des plans stratégiques. Cette histoire est digne de James Bond, mais elle est réelle et due à cause d’une négligence.
Les États-Unis responsables de l’attaque ?
Le réseau social Facebook a été utilisé pour pirater l’Élysée. Les hackers ont dans un premier temps regardé les personnes présentes au sein de l’Élysée, certaines étaient inscrites sur Facebook. La suite est simple puisqu’ils ont demandé en amis l’entourage de Nicolas Sarkozy. Par le biais d’un faux message, ils ont pu récupérer tranquillement les mots de passe et les identifiants. Les personnes ont renseigné les données alors qu’elles avaient été renvoyées sur une page web pour se connecter à l’intranet du Château. Avec les codes d’accès, les pirates ont pu facilement installer un logiciel espion pour surveiller toutes les personnes possédant un ordinateur au sein de l’Élysée.
Les pirates ont également laissé des traces, les enquêteurs français ont donc pu remonter la piste, ils ont été dirigés vers les États-Unis. Le code malveillant est semblable à celui du ver informatique baptisé Flame. Selon l’éditeur de Kaspersky « Très perfectionné, il peut collecter les fichiers présents sur une machine, réaliser des captures d’écran, et même activer le microphone d’un PC pour enregistrer les conversations. Sa conception a demandé beaucoup d’argent et des moyens humains que seul un grand pays est en mesure de mobiliser ». L’Élysée n’a pas voulu commenter cette affaire, mais cela soulève deux problèmes, notamment celui concernant la relation entre la France et les USA. Un proche du dossier estime selon le magazine qu’il est possible d’être en bons termes avec un pays et « vouloir, en même temps, vous assurer de son soutien indéfectible, surtout dans une période de transition politique ». Ce n’est pas la première fois que les États-Unis agissent de la sorte.