Le vélo profitable à la libido féminine
Une étude américaine vient de révéler que le pratique du vélo est bénéfique à l'épanouissement sexuel des femmes, alors que le sport est au contraire un frein à la libido masculine.
Faire du vélo accroîtrait le désir féminin. C’est en tout cas ce qu’affirme une nouvelle étude américaine conduite par des chercheurs de l’Université de Californie à San Francisco (UCSF). Des scientifiques qui, dans le cadre de leurs travaux, ont étudié plus de 3.118 femmes âgées de moins de 40 ans.
Dans le détail, 1.053 étaient non cyclistes, 1.656 des cyclistes peu assidues et 409 des cyclistes très assidues. Et, après avoir pris en compte moult critères, ces chercheurs ont notamment découvert que les participantes de cette étude qui pratiquaient le vélo de manière intensive étaient plus épanouies que les autres au niveau sexuel. Un bienfait qui s’expliquerait simplement par la sécrétion d’endorphine, soit l’hormone du plaisir.
Le vélo bénéfique à la libido des femmes, pas celle des hommes ?
Santé Magazine souligne que les effets de l’hormone, un bien-être général, se font ressentir entre 30 à 40 minutes après l’effort. Il convient toutefois de rappeler que les sexes ne sont pas égaux dans les conséquences d’un effort physique. En effet, faire du sport aurait une incidence contraire sur les hommes en cela que cette pratique réduirait leur libido.
Il y a un an, nous rapportions ainsi une étude, elle aussi américaine, selon laquelle “l’exercice intensif a été associé à une libido plus faible” dans un questionnaire renseigné par 1.100 hommes sportifs. Était alors supposé que cette baisse de désir sexuel était due à une perte de testostérone observée pendant le sport.
Des effets indésirables à redouter
Devrait-on alors vivement conseiller aux femmes en recherche de libido de chevaucher régulièrement leur selle ? Pas forcément, car cette même récente étude indique que la pratique fréquente du vélo augmenterait le risque, pour ces sportives, d’infections urinaires, d’engourdissements au niveau de l’appareil génital ou encore de plaies découlant du frottement de la selle.
Les auteurs des recherches indiquent malgré tout avoir constaté “que les femmes cyclistes n’étaient pas plus susceptibles de signaler un dysfonctionnement sexuel ou des symptômes urinaires que les nageuses ou les coureuses”.