Le taux de survie à un cancer en hausse dans plusieurs pays riches
Entre 1995 et 2014, la survie des patients atteints de plusieurs cancers courants, dont ceux du poumon ou du rectum, s'est "nettement améliorée" dans les pays à hauts revenus.
D’après une étude publiée ce mercredi dans The Lancet Oncology, et portant sur près de 4 millions de patients, la mortalité des cancers du poumon et du rectum notamment, a diminué entre 1995 et 2014. Le Centre international de recherche contre le cancer (Circ), organisme dépendant de l’OMS, précise que “Selon le pays, de 48 à 59% des patients diagnostiqués […]” dans cette période “ont survécu cinq ans après”.
Et “Cette proportion a augmenté pour atteindre 62 à 71% pour ceux diagnostiqués entre 2010 et 2014”. Le Circ souligne que “Cela montre la nécessité de continuer à investir dans des programmes de diagnostic précoce et de dépistage, et de s’assurer que les patients ont un accès équitable aux meilleurs traitements”.
Moins bon taux pour le cancer du pancréas
A contrario, il a été observé un moins bon taux de survie à cinq ans pour le cancer du pancréas : 14,6% en Australie (meilleur taux) et seulement 7,9% au Royaume-Uni (taux le plus bas). En ce qui concerne le cancer du poumon, ce taux pour le Canada est de 21,7%, et le Royaume-Uni ferme ici encore la marche avec 14,7%.
Et c’est le Danemark qui affiche la meilleure progression pour ce cancer, en passant de 8,2% à 18,9%.
Pour conclure, et sur la période la plus récente (de 2010 à 2014), les taux de survie des cancers étudiés sont en grande partie plus élevés en Australie, au Canada et en Norvège que dans les quatre autres pays de cette étude. Le Circ précise que ces “disparités internationales” peuvent être expliquées par les différences concernant les délais de diagnostic et l’accès aux traitements.