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Le spécialiste du pansement Urgo, veut mettre au point une peau artificielle

Santé > Hôpital
Par Lionel Durel,  publié le 17 décembre 2022 à 17h00.

Hier, le ministre de la Santé, François Braun, a inauguré le nouveau laboratoire du groupe Urgo.

François Braun était hier à Chenôve (ville proche de Dijon) pour inaugurer un tout nouveau laboratoire du groupe pharmaceutique Urgo, marque connue des Français pour ses pansements et son slogan « Il y a de l’Urgo dans l’air, il y a de l’air dans Urgo« . Urgo est spécialiste du traitement médical des plaies (division Urgo Medical) et de la santé grand public (division Urgo Consumer Healthcare).

Une peau artificielle qui pourra de guérir les grands brûlés

Dans ce nouveau laboratoire, les chercheurs du groupe vont travailler sur la mise au point d’une peau artificielle (le projet se nomme GENESIS *) qui pourra de guérir les grands brûlés, comme le précise le président de l’entreprise : « Cela réduira le temps de cicatrisation, la douleur et le risque pour le patient« .

Dans ce labo GENESIS, les scientifiques travaillent avec des cellules : « Elles sont stockées dans des cuves en azote. Elles sont conservées à une température de moins 150 degrés« , indique la responsable du nouveau laboratoire, Aurélie Ferry sur franceinfo.

La greffe, c’est traumatique pour le patient

Selon le président d’Urgo Medical, Guirec le Lous, les techniques d’aujourd’hui ne sont pas encore assez efficaces : « A ce jour, on utilise la greffe, on prend de la peau là où il en reste sur le patient. C’est traumatique pour le patient, ça fait mal et puis ça crée une nouvelle plaie. Puis, deuxième inconvénient : lorsqu’il n’y a pas assez de peau disponible, cela nécessite une intervention en plusieurs étapes. C’est long, douloureux et c’est risqué pour le patient« , analyse-t-il.

Les premiers patients soignés dès 2030

Les premiers essais cliniques sur la peau artificielle sont prévus en 2027, pour ce qui est des premiers patients soignés il faudra attendre 2030.

* Le projet bénéficie d’une aide de 22,8 millions d’euros du programme « Projets structurants pour la compétitivité (PSCP) » opéré par Bpifrance pour le compte de l’Etat dans le cadre du Programme d’investissement d’avenir (PIA). Il réunit cinq partenaires experts reconnus dans leur domaine : le Groupe URGO, un laboratoire de l’AFM-Téléthon, l’Établissement français du sang, Dassault Systèmes et le LBTI (CNRS / Université Claude Bernard Lyon1).

 

Le Récap
  • Une peau artificielle qui pourra de guérir les grands brûlés
  • La greffe, c’est traumatique pour le patient
  • Les premiers patients soignés dès 2030
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