Le Sénat favorable à une réduction ciblée de la TVA sur l’électricité

Illustration. Un radiateur. ADN
D'après un rapport, l'association de l'initiative sénatoriale aux contrats d'EDF sur l'énergie nucléaire pourrait réduire de plus de 40% le coût de l'électricité de base pour les Français. Et si cette prédiction devenait réalité ?
Tl;dr
- Le Sénat propose une baisse de la TVA sur l’électricité pour la consommation de base.
- La commission recommande l’instauration de contrats sur le nucléaire d’EDF.
- Ces propositions pourraient réduire la facture électrique des Français significativement.
- Le Sénat souligne le besoin d’une programmation énergétique à long terme.
Le Sénat propose un ajustement fiscal pour abaisser le coût de l’électricité
En suivant les recommandations d’un rapport spécial du Sénat, le coût de l’électricité pourrait être considérablement réduit pour les ménages français. Le rapport soulève la nécessité d’une baisse « ciblée » de la fiscalité. Il s’oppose ainsi à une réduction générale et indifférenciée de la TVA qui serait non seulement coûteuse pour les finances publiques, mais également injuste.
La Commission sénatoriale propose des mesures précises
Suite à une crise énergétique majeure en 2022, la commission d’enquête sénatoriale sur l’électricité a été orientée dans cette voie. Elle propose de réduire le taux de TVA de 20 % à 5,5 % pour la « consommation de base » des ménages, tout en maintenant le taux à 20 % pour une consommation plus conséquente.
Pensée pour le bien des ménages, cette mesure, si elle est combinée à des contrats nucléaires avec EDF, pourrait réduire la facture d’électricité de base des Français de plus de 40%.
Une consommation de base bien définie
La commission a défini la consommation de base comme étant de 4,5 mégawattheures par an pour un ménage sans chauffage électrique et de 6 MWh/an avec un chauffage électrique. Pour une consommation en deçà de ce volume, la TVA serait refaite à 5,5%.
Par ailleurs, le rapport examine également l’avenir de la production électrique en France. Il prévoit une augmentation de 38% de la demande d’ici 2035, atteignant 615 TWh par an. Pour faire face à cette prévision, « il sera nécessaire de prolonger les centrales actuelles au-delà de 60 ans », a dit le rapport.
L’avenir de la production électrique
De plus, la commission invite à concentrer les investissements sur l’« optimisation des plans de modernisation des réseaux » plutôt que sur l’augmentation des parts de l’énergie renouvelable dans le mix énergétique.
En somme, l’objectif poursuivi par le Sénat est clair: une politique énergétique à long terme est nécessaire. Les recommandations formulées, bien que soumises à de nombreux débats, ressortent aujourd’hui comme des solutions possibles pour faire face à des crises énergétiques à venir.