Le patron de Lego indifférent aux droits de douane de Trump

Découvrez comment le patron de Lego reste serein malgré les droits de douane imposés par Trump : une leçon de résilience dans le monde des affaires.

Une année record pour Lego

Le groupe danois Lego, premier fabricant de jouets du monde, a connu une année 2024 exceptionnelle. En effet, il a enregistré un chiffre d’affaires record approchant les 10 milliards d’euros, stimulé par une croissance mondiale des ventes de 13 %.

De plus, le bénéfice net n’est pas en reste avec une progression notable de 5 % pour atteindre la somme de 1,8 milliard d’euros.

Un optimisme face aux droits de douane américains

Malgré les droits de douane imposés par le président américain, le roi de la brique ne semble pas inquiet. Niels Christiansen, le directeur général du groupe, affiche une sérénité pour l’année 2025. « Cela ne m’empêche pas de dormir la nuit », a-t-il déclaré à l’AFP, ajoutant que le groupe a toujours su gérer ces fluctuations sans surréagir.

Cependant, il a tenu à préciser qu’en tant que PDG, il préfère le libre-échange. Mais l’éventualité de l’augmentation des droits de douane ne semble pas l’inquiéter outre mesure. En effet, il assure que si ces derniers devaient arriver de manière plus permanente, le groupe trouverait des moyens de les gérer.

Une nouvelle usine en préparation aux États-Unis

Il est à noter que le groupe Lego possède une usine de fabrication au Mexique pour le marché américain. De plus, une nouvelle usine est en construction aux États-Unis et devrait être opérationnelle en 2027.

La priorité de Niels Christiansen est de maintenir Lego sur sa lancée et de poursuivre la dynamique de croissance renforcée depuis la pandémie de Covid-19. Selon lui, accroître les parts de marché est bien plus important que de savoir s’il y aura des droits de douane ou non.