Le journaliste Aymeric Caron attaque aux prud’hommes son ancien employeur le magazine “Rolling Stone”
Passé durant 3 saisons par l'émission de Laurent Ruquier "On n'est pas couché" puis comme chroniqueur dans l'émission "C l'hebdo" sur France 5 qu'il quittera après seulement 3 numéros, Aymeric Caron est aujourd'hui en conflit avec le magazine "Rolling Stone".
Engagé par le magazine “Rolling Stone” juste après avoir quitté “C l’hebdo” pour “ne pas y avoir véritablement trouvé sa place” –Aymeric Caron expliquant que son rôle n’était pas celui prévu au départ-, le journaliste est en conflit ouvert selon nos confrères de “L’Express” avec “Rolling Stone” qu’il vient d’attaquer aux prud’hommes le 30 mars dernier.
Dès son arrivée en octobre 2016, l’objectif affiché du magazine et d’Aymeric Caron était de “concurrencer “Les Inrocks“” avec une toute nouvelle formule du journal. Rémunéré à hauteur de 3 000 euros, il devait écrire un éditorial et réaliser une interview, ce qui représente selon son avocate entre “trois, quatre jours de travail”.
Aymeric Caron réclame 100.000 euros à “Rolling Stone”
Viens d'apprendre que @Cdanslair sur @France5tv prépare une émission sur le véganisme. Ils me demandent une itw de 30 s. pour un sujet mais ne souhaitent pas m'inviter en plateau car "pas assez neutre". C'est sûr, un végan qui écrit des livres sur l'antispécisme, c'est dangereux
— AymericCaronOfficiel (@CaronAymericoff) March 20, 2018
Á “contrecoeur” mais par “affection pour la revue”, Aymeric Caron accède à la demande du magazine “Rolling Stone” à savoir : être payé en droit d’auteur.
Mais rapidement, il doit faire plus et trouver, via son carnet d’adresses 10 plumes prestigieuses pour remplir les colonnes du magazine, le tout en Travaillant “jour et nuit, seul, sans staff, de chez lui”, explique “L’Express”.
J’ai constaté à l’usage que cela me prenait tout mon temps
Quelques semaines après l’aventure, Aymeric Caron fatigue et demande “des conditions de travail et de salaire décents”. “J’ai constaté à l’usage que cela me prenait tout mon temps. J’avais en face de moi des gens qui n’avaient aucune expérience. On me demandait de lancer un nouveau journal en un mois“, précise l’ancien chroniqueur de France 2 qui se voit reprocher par son ex-employeur une mauvaise organisation.
Aujourd’hui, Aymeric Caron réclame 100.000 euros dont la moitié pour travail dissimulé et une requalification de son poste comme salarié car “tout journaliste doit être salarié”, explique-t-il.
Verdict en mai prochain.