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France 5 : Aymeric Caron donne sa version des faits après son départ de “C l’hebdo”

Divertissement > Médias > France Télévisions
Par Lionel Durel,  publié le 27 février 2017 à 18h35.

Invitée du Buzz TV de TVMagazine, l'animatrice de l'émission "C l'hebdo" Anne-Elisabeth Lemoine diffusée sur France 5 a expliqué qu'Aymeric Caron était très (trop ?) engagé dans ses choix (le chroniqueur est végan, écolo et milite pour les droits des animaux) et qu'il avait du mal à s'effacer derrière une actualité qu'il n'avait pas choisie ou décidée.

Visiblement, Aymeric Caron n’est pas d’accord avec Anne-Elisabeth Lemoine… L’ex-chroniqueur de Laurent Ruquier dans “On n’est pas couché” n’était resté qu’un mois dans “C l’hebdo”.
Sur les réseaux sociaux, il avait expliqué ne pas “être à sa place dans cette émission” et ne pas avoir obtenu l’espace de liberté que la journaliste lui avait promis au départ.

“Aymeric a une opinion qui prime sur son envie d’interroger ou de questionner le monde”

Anne-Elisabeth Lemoine (C l’hebdo) : «Je ne veux pas déstabiliser les téléspectateurs» https://t.co/IaA4gwWunC pic.twitter.com/UwAmKJXRH4

— TV Magazine (@TVMAG) February 24, 2017

Vendredi dans TVMagazine, Anne-Elisabeth Lemoine a expliqué au sujet d’Aymeric Caron :
“Aymeric a été très bien accueilli chez nous, je peux vous le garantir et il n’est pas asociale ! Je pense qu’Aymeric ce n’est plus un journaliste de télévision ou un animateur de télévision. Il est devenu (elle réfléchit) pas militant mais c’est quelqu’un qui a une opinion qui prime sur son envie d’interroger ou de questionner le monde. Il était très engagé dans ses choix donc ça ne lui convenait pas forcément de s’effacer derrière une actualité qu’il n’avait pas choisie ou qu’il n’avait pas décidée, ce genre de programme lui correspond moins“.

Sur son compte Facebook, Aymeric Caron a répondu à Anne-Elisabeth Lemoine :
“Ma chère Babeth,
Je crois pouvoir écrire que l’on s’aime bien et même que l’on s’apprécie. C’est pour cela qu’en juin dernier tu m’avais demandé de te rejoindre dans une nouvelle émission que tu allais animer à partir de septembre le samedi en fin d’après-midi sur France 5. Cette émission s’appelle aujourd’hui C L’hebdo.
Invitée il y a peu sur Lefigaro.fr, tu as été amenée à commenter mon choix de quitter ton émission au bout de trois numéros. Le journaliste du Figaro t’interroge en exprimant toute la sympathie que je lui inspire : “Il est définitivement associable Aymeric Caron ?”.
Avec élégance, tu rappelles le plaisir que nous avons eu à travailler ensemble pendant ces quelques semaines. Et je le confirme.
La suite, en revanche, m’a un peu étonné. Pour tenter de trouver une explication à mon départ, tu dis : “Je pense qu’en fait Aymeric ce n’est plus un journaliste de télévision ou un animateur de télévision. C’est quelqu’un qui a une opinion qui prime sur son envie de questionner ou d’interroger le monde. (…) Il était très engagé dans ses choix donc ça ne lui convenait pas forcément de s’effacer derrière une actualité qu’il n’avait pas choisie ou qu’il n’avait pas décidée. Donc c’est en ça que le format d’une émission de télévision dans lequel il faut respecter des temps, dans lequel il faut respecter une actualité, s’effacer derrière une actualité, ça lui correspond moins. Je pense qu’on l’attend plus sur des livres militants, engagés que dans une émission de télé où il faut parfois s’effacer“, précise Aymeric Caron.

“Avec ta version des choses, je me vois obligé d’apporter quelques précisions”

Et Aymeric Caron de se défendre :
“J’avais à l’époque écrit un mot très court pour expliquer pourquoi il me semblait que je n’avais plus ma place à tes côtés dans “C L’hebdo”. Mais à ta version des choses, je me vois obligé d’apporter quelques précisions.
Tu confonds en effet des éléments qui n’ont rien à voir. Oui, je suis végan, militant pour les droits des animaux, écolo, et partisan d’une société du partage et de la solidarité. Oui, j’ai déjà écrit sur ces sujets et je continuerai à le faire. Cela me discrédite-t-il en tant que journaliste ?
Pour moi sont tout aussi militants les pelletées de journalistes et chroniqueurs que l’on entend du soir au matin sur toutes les radios et les télés nous vendre le même modèle néo-libéral, parfois mâtiné de racisme et de xénophobie. Et eux aussi écrivent des livres pour promouvoir leur vision. Cela ne les a jamais empêchés de travailler, bien au contraire.
En revanche, ton propos me donne l’occasion de m’interroger sur l’absence de journalistes écolos et anti-libéraux sur les antennes nationales. Est-ce normal que des journalistes pacifistes, pro-environnement et pro-droits des animaux effraient davantage que certains journalistes qui tiennent des propos haineux condamnés par la justice ?
Tiens, à ce propos, cela me rappelle le jour où j’ai définitivement décidé de quitter C L’hedbo : vous vouliez inviter Geoffroy Lejeune, directeur de la rédaction de Valeurs actuelles, torchon raciste justement condamné par la justice pour provocation à la discrimination envers les musulmans et provocation à la haine envers les Roms. Tu affirmes que je ne savais pas m’effacer devant l’actualité. Quelle était l’actualité qui nous imposait ce monsieur ? Aucune. Votre prétexte était que le torchon en question fêtait ses 50 ans. Cela représentait-il réellement un actualité derrière laquelle il faut “s’effacer” ? En ce qui me concerne, j’y ai vu une fois de plus la banalisation sans complexe des idées les plus puantes, avec un objectif d’audimat. Suite à cette proposition d’interview, j’ai dit à votre assistante que je n’avais vraiment plus rien à faire dans cette émission.
J’ai, pendant les quelques semaines passées à vos côtés, contesté plusieurs fois les choix d’interviews de votre rédacteur en chef. Non pas parce que je voulais imposer des choix subjectifs et militants contre l’évidence de l’actualité, mais tout simplement parce que les propositions qui m’étaient faites ne me semblaient pas pertinentes en regard, justement, de l’actualité. En cela, j’ai pleinement rempli mon rôle de journaliste.
Tu expliques à un autre moment dans l’interview au Figaro que C L’Hebdo est une émission qui se cherche constamment. J’ai eu l’occasion de le constater. Entre la promesse sur laquelle tu m’avais convaincu de venir et ce que j’ai vécu en plateau, il y avait un gouffre. Et puisque tu m’y invites, je vais donc rappeler la vérité.
En juin de l’année dernière, tu m’as demandé de te rejoindre dans une émission d’actualité hebdomadaire, dans laquelle tu souhaitais que je prenne en charge une interview d’une dizaine de minutes. Tu souhaitais que j’interroge chaque samedi une personnalité incontournable de l’actualité de la semaine écoulée. Le rédacteur en chef et toi m’avez également demandé d’apporter mon avis éditorialisé sur tous les sujets traités pendant une heure (vous vouliez donc que j’exprime des avis et des opinions que tu sembles me reprocher aujourd’hui).
Mais une fois l’émission lancée, les choses ne se sont pas passées comme prévu. En septembre, j’ai d’abord découvert vous ne m’offriez pas la place pour commenter les autres sujets d’actu. Puis j’ai constaté que “C L’hebdo” s’est rapidement éloignée de l’émission d’actualité pour devenir une émission médias, dans laquelle je n’ai absolument rien à faire. Enfin, j’ai constaté lors de la troisième émission que vous aviez coupé mon interview à 6 minutes. L’épisode Geoffroy Lejeune n’a fait que clôturer tout cela“, tance le journaliste.

“Contrat non respecté. Bye bye”

“Oui Babeth, je suis engagé derrière des sujets et des causes qui me tiennent à cœur. Mais ma démarche, même lorsque j’écris sur ces sujets, est toujours fondamentalement journalistique car mes arguments se réfèrent toujours aux faits. Les faits, contre les fantasmes et les opinions. Et il me semble justement que dans mes livres, toute ma démarche consiste à “interroger le monde”.
Et non Babeth, je ne refuse de traiter aucun sujet sous prétexte qu’il relève des désaccords avec mes convictions. Bien au contraire. J’ai toujours apprécié l’art de la confrontation. C’est bien pour cela que tu m’avais demandé de te rejoindre, non ?
Allez, sans rancune, je sais que le monde des médias est bizarre, et j’ai toujours autant d’affection pour toi.
Bisous“, conclut Aymeric Caron…

Le Récap
  • “Aymeric a une opinion qui prime sur son envie d’interroger ou de questionner le monde”
  • “Avec ta version des choses, je me vois obligé d’apporter quelques précisions”
  • “Contrat non respecté. Bye bye”
En savoir plus
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