Le Havre : quatre lycéens en garde à vue pour avoir braqué deux de leurs professeurs
Jeudi, quatre lycéens d'un établissement du Havre ont été placés en garde à vue pour avoir, en début de mois, braqué deux de leurs professeurs avec des armes factices.
Au vu des dates, il ne s’agit pas d’une volonté de reproduire les faits survenus le 18 octobre dernier dans un lycéen de Créteil. Mais ce braquage a toutefois son importance dans cette autre affaire. On apprend ainsi que jeudi, quatre lycéens nés en 2002 ont été interpellés et placés en garde à vue dans la commune du Havre (Seine-Maritime).
Des jeunes gens à qui il est ainsi reproché d’avoir, en début de mois, braqué deux de leurs professeurs à l’aide d’armes factices. Ces élèves, précisent nos confrères de Ouest-France, sont scolarisés au lycée Robert-Schuman situé dans le quartier de Caucriauville.
Professeurs braqués dans un lycée havrais : des armes factices retrouvées chez les suspects
Au sujet de ces lycéens, le procureur de la République François Gosselin a déclaré qu’“ils auraient exhibé des armes, a priori factices, dans le couloir du collège”. Les perquisitions conduites aux domiciles des quatre suspects ont notamment permis aux forces de l’ordre de saisir des pistolets en plastique.
Le proviseur aurait été influencé par l’affaire de Créteil
Jeudi à 17h30, les auditions se poursuivaient alors que, selon le parquet, “ces faits pourraient constituer un comportement de menaces avec arme”. Des faits qui n’étaient pas censés être autant médiatisés puisque dans un premier temps, l’incident avait été réglé en interne.
C’est en fait le proviseur de l’établissement qui aurait pris la décision de porter l’affaire devant la justice après avoir été apparemment marqué par le traitement d’un cas similaire dans un lycée de Créteil. Le 18 octobre dernier, un élève avait ainsi menacé son enseignante d’une arme, qui se révèlera factice, pour l’obliger à le marquer “présent”. Un acte condamné sur les réseaux sociaux (notamment via le mouvement #pasdevague initié par des professeurs excédés) et jusqu’au sommet de l’État, et qui vaut désormais à son auteur d’être mis en examen.