Le Havre : l’hôtel Mercure épinglé pour des stéréotypes sexistes placardés à l’entrée des toilettes
En tout début de mois, l'hôtel Mercure du Havre a été épinglé sur les réseaux sociaux pour des stéréotypes sexistes placardés à l'entrée de ses toilettes. Le groupe dit avoir depuis pris les dispositions nécessaires pour que ces affichages soient retirés.
Une Parisienne récemment de passage dans la commune du Havre n’a visiblement qu’assez peu apprécié un dîner commandé dans un hôtel Mercure. Non pas en raison du menu qui lui a été servi mais pour les signalétiques placardées sur les portes des toilettes hommes et femmes.
Le site aufeminin.com rapporte que dans son gazouillis posté le 1er mai dernier sur le réseau social Twitter, Nicole a interpellé l’établissement (de même que deux autres comptes à même de partager son message à grande échelle) en signalant les “stéréotypes sexistes” qu’elle avait observés.
Les hommes sont “machos” et les femmes ont la “migraine” à l’hôtel Mercure du Havre
À l’intérieur du pictogramme géant représentant le sexe masculin avaient ainsi été insérés des termes censés décrire les hommes et leurs centres d’intérêt dans leur globalité : “Moto”, “Sexe”, “F1,”, “Potes”, ou encore “Sortir les poubelles”, “Gonzesses”, “Bar”, “Macho” et PDG”.
Du côté femmes, on pouvait entre autres lire “Drague”, “Migraine”, WASH”, “Prince charmant”, “Vaisselle”, “Shopping”, “Gosses”, “Ménage”, le tout à des tailles d’écriture différentes. Cette interpellation a été partagée plus d’un millier de fois, signe apparent que cette vraisemblable tentative d’humour de la part de l’hôtel est loin d’avoir fait l’unanimité.
Nous sommes toujours attentifs aux retours qui nous sont adressés. Nous avons pris contact avec l’hôtel. (1/2)
— Mercure Hôtels FR (@Mercure_FR) May 2, 2018
Une dénonciation “humoristique” qui a échoué à atteindre son “objectif initial”
Le compte Twitter français de Mercure Hôtels a réagi le lendemain en indiquant avoir pris les mesures nécessaires pour que ces signalétiques soient retirées de l’établissement en question, tout en soulignant qu’il était en premier lieu question de dénoncer le sexisme et non de le promouvoir :
“Nous sommes toujours attentifs aux retours qui nous sont adressés. Nous avons pris contact avec l’hôtel. Vos différents messages nous démontrent que l’objectif initial, à savoir dénoncer de façon humoristique les clichés, n’a pas été atteint, nous avons donc demandé à l’hôtel de changer la signalétique, ce qui sera fait dans la journée”.