Le Grand Journal : les climatosceptiques sont des “connards” pour NKM
Lundi soir, sur le plateau du Grand Journal, Nathalie Kosciusko-Morizet a qualifié les climatosceptiques de "connards" en réponse à la publication du livre "Climat investigation" de Philippe Verdier.
Lundi soir, sur le plateau du Grand Journal de Canal+, la députée Les Républicains (LR) de l’Essonne Nathalie Kosciusko-Morizet a éprouvé quelques difficultés à répondre à une question spécifique de Maïtena Biraben. Laquelle lui demandait de qualifier en un mot les climatosceptiques, soient les personnes considérant que l’être humain n’a finalement que peu d’impact sur le réchauffement climatique.
Et s’il a été compliqué pour l’ancienne ministre de l’Écologie de transmettre son sentiment sur les climatosceptiques, c’est parce qu’elle les considère tels des “connards”. Une qualification qui peut traduire l’irritation de NKM devant la description faite du livre “Climat Investigation”de Philippe Verdier.
Climatosceptiques : NKM s’oppose au livre de Philipper Verdier
Celui qui occupe la tête du service météorologie de France 2 pense ainsi qu’“il n’existe aujourd’hui plus de lien entre le climat et le discours alarmiste sur ce sujet. Les Français sont maintenus dans la peur par un matraquage sans précédent”. Et que “notre économie et notre société bénéficient déjà des avantages considérables du réchauffement”.
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“Là où il y a du désert ça va être toujours plus sec”
Nathalie Kosciusko-Morizet a ensuite tenté de clarifier son propos, même si elle aura davantage parlé des méfaits du réchauffement climatique que d’une responsabilité humaine dans ce dérèglement : “Quand on dit que ça [ndlr : le réchauffement climatique] va améliorer le tourisme, ça serait peut-être vrai si ça augmentait la température partout de 2°C, et encore. Mais c’est pas ça que ça fait, le changement climatique. Le changement climatique, ça multiplie ce qu’on appelle les événements climatiques extrêmes, c’est-à-dire que là où il y a du désert ça va être toujours plus sec, et là où il y a des problèmes d’ouragan, d’évènements de ce genre là, il va y en avoir toujours plus.” En terminant sur son propre scepticisme quant à la pertinence de l’ouvrage de Philippe Verdier : “Je suis pas sûre que ce genre de livre, que je n’ai pas lu mais [c’est l’impression que j’en ai] d’après la présentation que vous en faites, contribue à la clarté du propos”.