Le Gorafi annonce sa fin
Lundi matin, le site satirique Le Gorafi a annoncé sa fin sur les réseaux sociaux. Une annonce dont on ignore à quel degré elle doit être observée.
MàJ : dans l’espoir d’en savoir plus sur le sujet, Le HuffPost a contacté la rédaction du Gorafi, pour la réponse que voici : « Hélas après mûres réflexions, nous avons pris conscience que la presse ‘ouèbe’ ou dite ‘2.0’ n’a strictement aucun avenir, tout comme l’Internet. Nous préférons arrêter aujourd’hui cette belle aventure avant l’explosion de la « bulle »‘.
Lundi, juste avant 9h00, le compte Twitter du site de fausses informations Le Gorafi a annoncé la fin de ce dernier par le message « Le Gorafi, c’est fini. Merci de votre fidélité ! » Le même message sera publié sur la page Facebook du site, et plus inquiétant encore, ce sont les seuls mots qui vous accueilleront lors d’une visite sur le www.legorafi.fr.
À l’heure actuelle, on ignore si cette annonce est à l’image du contenu du site depuis 3 ans, c’est-à-dire factuellement fausse. Mais l’impossibilité de désigner une référence pour expliquer cette supposée blague laisse envisager un arrêt plus ou moins définitif de l’activité du Gorafi.
Fin du site Le Gorafi : quelle vérité ?
Les commentaires publiés sur la page Facebook du site satirique révèlent également des internautes circonspects devant cette laconique déclaration. L’un d’eux émet même l’hypothèque assez plausible d’un piratage, et il serait étonnant que ce nouveau mystère ne s’éclaircisse pas dans les heures voire jours à venir.
Le Gorafi, c'est fini.
Merci de votre fidélité !— Le Gorafi (@le_gorafi) August 31, 2015
Le piratage, seule issue humoristique ?
Le Gorafi, créé en 2012, connaissait une déclination télévisée depuis 2014 par de fréquents faux bulletins diffusés au Grand Journal de Canal+. En janvier et novembre 2014, comme le rapportent nos confrères de L’Obs, deux florilèges annuels lui avaient été consacrés. À noter que l’on peut encore accéder à certains (tous ?) article du Gorafi en passant par le cache Google. L’occasion de se constituer des archives si jamais la fin du Gorafi était confirmée.