Le Conseil d’Etat donne 2 mois au gouvernement pour mettre en place le contrôle technique des deux-roues

Société > Transports
Par Lionel Durel,  publié le 2 juin 2023 à 16h00.
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Un guidon de scooter. Image d'illustration.

Un guidon de scooter. Image d'illustration.Herrfilm / Pixabay

Le gouvernement va devoir se conformer à la disposition imposée au niveau européen et mettre en place le contrôle le technique des deux-roues.

Motos, scooter, trois roues et quadricycles à moteur, le contrôle technique des deux-roues (et plus) va donc bien devenir obligatoire en France après le rappel du Conseil d’Etat qui a donné 2 mois au gouvernement pour e mettre en place et ainsi, être en conformité avec l’Union européenne.

Clément Beaune, ministre délégué aux Transports, a réagi et confirmé que le gouvernement appliquerait ‘bien entendu’ la décision du Conseil d’Etat et a annoncé qu’il préciserait dans les jours à venir le calendrier et les modalités du contrôle technique.

Trois associations ont saisi le Conseil d’Etat

Il y a quelques mois, le Conseil d’Etat (plus haute juridiction administrative du pays) avait été saisie par les associations Paris sans voiture, Respire et Ras le Scoot afin de demander l’application de la directive européenne dans les plus brefs délais.

Nous sommes excédés par les nuisances des deux-roues motorisés

Si les associations sont satisfaites, elles se demandent pourquoi le gouvernement a reculé devant l’inévitable mise en place du contrôle technique des deux-roues, mais elles pensent connaître la raison : “Emmanuel Macron freine pour faire respecter le droit européen pour des raisons d’opportunité électorale mais nous, nous sommes excédés par les nuisances des deux-roues motorisés“.

Ça va être mis en place à la va-vite

A contrario, la Fédération française des motards en colère (FFMC) ou de cette mise en place comme le détail sa coordinatrice Céline Aubrun : “C’est compliqué de l’appliquer dans un délai aussi court…Comme les centres de contrôle technique n’étaient pas forcément prêts, ça va être mis en place à la va-vite, on s’inquiète d’une mise en œuvre aussi rapide”, a-t-elle lancé à l’AFP.

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