Le canicross séduit de plus en plus de Français : décryptage d’une tendance sportive montante

Image d'illustration. Coureur avec chien dans forêt luxurianteADN
Pratiqué par un nombre croissant de passionnés, le canicross séduit de plus en plus de Français. Cette discipline sportive qui unit coureurs et chiens connaît un succès notable, portée par l’engouement pour les activités partagées en plein air.
Tl;dr
- Le canicross séduit de plus en plus d’adeptes.
- Pratique accessible à tous, chiens et humains confondus.
- Communauté active avec 6 000 licenciés et 200 clubs.
Un engouement inédit pour le canicross
Longtemps discret, le canicross s’impose désormais comme l’une des disciplines sportives les plus dynamiques en France. Né dans les années 1980, ce sport mêle course à pied et complicité avec son chien, créant un duo indissociable le temps d’un effort partagé.
Selon Sébastien Simon, président de la Fédération française des sports et loisirs canins (FFSLC), la pratique connaît depuis quelques années une croissance sans précédent. Si le running classique n’a plus rien à prouver côté popularité, la version canine ne cesse de rallier de nouveaux adeptes partout sur le territoire.
Accessibilité et diversité : au cœur du succès
Ce qui frappe d’emblée dans le développement du canicross, c’est sa formidable accessibilité. Aucun prérequis technique, ni même restriction liée à la race ou à l’âge du chien : l’essentiel reste que le binôme soit en bonne santé et désireux de partager un moment unique. Cette ouverture attire une population variée, où se côtoient enfants dès huit ans et vétérans octogénaires – la preuve s’il en fallait que cette discipline est véritablement intergénérationnelle. Dans les pelotons, toutes les races sont représentées : malinois, border collies, beagles ou encore jack russell s’élancent aux côtés de leurs maîtres, chacun y trouvant sa place.
Des chiffres qui témoignent d’un vrai phénomène
Les données parlent d’elles-mêmes : la saison 2024-2025 affiche déjà près de 6 000 licenciés répartis dans plus de 200 clubs, contre seulement 700 licenciés il y a neuf ans. Et si l’on se penche sur la composition de cette communauté passionnée, on note une majorité féminine (61 %), reflet d’une tendance qui tranche avec bien des sports traditionnels.
Pour donner une idée concrète du profil des pratiquants :
- Âges : de 8 à 83 ans
- Toutes races de chiens acceptées
- Aucune région n’est en retrait : l’activité rayonne partout
L’esprit club et la convivialité comme moteurs
Au-delà de l’effort physique partagé entre homme et animal, c’est surtout la dimension communautaire qui séduit. Les clubs jouent ici un rôle central : ils orchestrent événements et entraînements où règne une atmosphère chaleureuse. Les adeptes se retrouvent ainsi pour échanger conseils ou anecdotes autour d’une même passion – loin du simple chronomètre.
Selon les mots de Sébastien Simon, « L’union formée lors d’une course ou d’un entraînement rend l’expérience inoubliable ». Rien d’étonnant alors à voir ce sport conquérir toujours plus de Français en quête de lien – avec leur chien autant qu’avec autrui.