Le budget 2026 prévoit-il une diminution de l’allocation destinée aux familles d’enfants décédés ?

Image d'illustration. Budget de l'EtatADN
Le gouvernement envisage de réduire, dès 2026, le montant de l’allocation versée aux familles ayant perdu un enfant. Cette mesure budgétaire fait actuellement l’objet de discussions et suscite déjà des réactions au sein des associations concernées.
Tl;dr
- Débat sur le gel de l’indexation d’allocations sensibles.
- Polémique autour du « budget inhumain » du gouvernement.
- Rien n’est encore voté à l’Assemblée nationale.
Un budget sous haute tension à l’Assemblée nationale
Alors que les discussions autour du budget pour 2026 s’intensifient à l’Assemblée nationale, certains points cristallisent la colère, en particulier dans les rangs de La France Insoumise. L’exécutif, mené par Sébastien Lecornu, se retrouve sous le feu des critiques, accusé de vouloir imposer un « budget inhumain » selon la présidente du groupe, Mathilde Panot. Le climat est tendu : la tension monte autant chez les élus que sur les réseaux sociaux.
L’allocation enfant décédé au cœur de la controverse
Au centre des débats, une mesure suscite une vive émotion : le gel de l’indexation sur l’inflation de plusieurs aides sociales, dont la délicate allocation enfant décédé. Cette prestation, encore méconnue d’une partie de la population – comme en témoignent certains commentaires publiés en ligne –, vise à soutenir financièrement les familles frappées par la perte d’un enfant âgé entre la 20e semaine de grossesse et 25 ans. Versée par la Caisse d’Allocations familiales (CAF), elle dépend du nombre d’enfants à charge et des ressources du foyer. Or, avec la nouvelle proposition budgétaire, ce barème ne suivrait plus l’inflation. Si l’on suit l’analyse de Mathilde Panot, cela reviendrait à amoindrir cette aide au fil du temps.
D’autres prestations concernées, un enjeu budgétaire assumé
Ce projet ne s’arrête pas là : il inclut également le gel potentiel d’autres prestations telles que l’allocation de rentrée scolaire ou les allocations familiales. Cette volonté affichée du gouvernement s’inscrit dans une stratégie plus large visant à limiter les dépenses publiques et accroître les recettes fiscales. Pour beaucoup, ces mesures sont difficiles à entendre dans un contexte économique déjà fragilisé.
Aucune décision définitive avant plusieurs semaines
Cependant, tout reste encore ouvert. Ce gel fait partie d’un simple projet présenté devant les députés ; loin d’être acté, il doit faire l’objet de négociations approfondies et peut évoluer sensiblement. Près de 3 700 amendements ont déjà été déposés avant même le début des débats. L’agenda parlementaire laisse jusqu’au 23 novembre pour adopter ce texte en première lecture. En somme, malgré les inquiétudes et prises de position tranchées – parfois partagées sans connaissance précise des mécanismes –, rien n’est figé pour ces allocations sensibles. La prochaine séquence promet donc d’être déterminante pour le sort du budget 2026 et ses mesures controversées.