L’augmentation des dépenses des ex-Premiers ministres français suscite des controverses
Selon un rapport de la députée Marie-Christine Dalloz de Les Républicains, il est demandé aux anciens Premiers ministres de se montrer plus rigoureux en matière de dépenses. Alors, quelle sera leur réaction face à cette requête ?
Tl;dr
- La députée Marie-Christine Dalloz critique les dépenses des ex-Premiers ministres.
- Les dépenses des anciens Premiers ministres ont augmenté de 11% entre 2022 et 2023.
- Dalloz appelle à une réduction des dépenses publiques utilisées à des fins personnelles.
Un appel à une meilleure gestion des dépenses publiques
La députée du Jura, Marie-Christine Dalloz, a récemment publié un rapport critiquant les dépenses des anciens Premiers ministres français. Elle souligne une augmentation notable de 11% entre 2022 et 2023, et appelle à une meilleure gestion de ces fonds publics.
Des dépenses qui varient fortement
Les dépenses des anciens Premiers ministres varient largement. En effet, le budget alloué aux anciens Premiers ministres est passé de 1,28 million d’euros en 2022 à 1,42 million d’euros en 2023. Parmi les plus dépensiers, on retrouve Bernard Cazeneuve, Dominique de Villepin, Jean-Pierre Raffarin, Lionel Jospin et Édith Cresson.
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Un appel à la responsabilité
« Il faut que tout le monde soit concerné par la dérive budgétaire que l’on connait aujourd’hui. », déclare Dalloz. Elle souligne l’incohérence d’utiliser de l’argent public à des fins personnelles et appelle les anciens Premiers ministres à être « davantage mesurés dans leurs dépenses ».
Des chiffres incomplets
En outre, la députée du Jura rappelle que les chiffres actuels ne prennent pas en compte tous les coûts. En effet, les besoins de protection de ces anciens Premiers ministres sont gérés par le ministère de l’Intérieur et ne sont donc pas inclus dans ces dépenses.
Ainsi, malgré la nécessité de ces dépenses pour le fonctionnement des institutions, Marie-Christine Dalloz appelle à une meilleure gestion, une responsabilité partagée et un usage plus mesuré des fonds publics.